Archive pour février 2014

A l’heure actuelle, 15 milliards d’objets connectés sont présents dans le monde et d’ici 2020, plus de 80 milliards d’unités d’objets connectés seront commercialisés sur le marché mondial de l’internet des objets. Mais qu’en est-il de la protection des données personnelles et confidentielles stockées en ligne ?

Les objets connectés restent encore vulnérables aux cyber-attaques 

L’essor des objets intelligents pose forcément des problématiques de sécurité, car comme les experts spécialisés en sécurité informatique ont l’habitude de rappeler, tout ce qui est connecté à Internet est susceptible d’être piraté et peut donc faire l’objet d’un cyber attaque. Entre 23 décembre 2013 et le 06 janvier 2014 : 750 000 courriers électroniques malveillants auraient été envoyés via des objets connectés de tout genre, y compris les réfrigérateurs et postes téléviseurs.

La société de sécurité informatique californienne Proofpoint explique dans son rapport que les pirates informatiques sont parvenus à s’introduire dans les systèmes informatiques de divers objets connectés pour concevoir des plateformes envoyant, depuis ces appareils intelligents, des centaines de milliers de spam et de courriels frauduleux. « La plupart de ces objets connectés ne sont que très faiblement sécurisés et les consommateurs n’ont virtuellement aucun moyen leur permettant de détecter ou de combattre les infections virales lorsqu’elles arrivent » prévient toujours Proofpoint.

Une e-cigarette connectée destinée au vapoteurs :

Munie d’une puce, cette cigarette électronique connectée communique à votre Smartphone les informations liées à votre vapotage (suivi de consommation mensuelle, taux de nicotine, densité de vapeur, bilan santé, niveau de batterie, etc.) pour vous les retranscrire visuellement via une application dédiée. L’objectif vise surtout à vous permettre d’auto-mesurer et d’évaluer précisément votre consommation. Pour ce faire, il vous suffit de vous connecter à l’application téléchargée sur votre Smartphone.

Vous verrez alors le nombre de bouffées tirées sur votre cigarette électronique, mais également leur équivalence en nombre de cigarettes traditionnelles. Munie d’un compteur, l’application permet de mesurer les économies réalisées et d’évaluer les conséquences positives de l’arrêt du tabac sur votre santé notamment : amélioration du goût / de l’odorat et du rythme cardiaque, taux de régénération, nombre de jours d’espérance de vie gagnés, nicotine éliminée, taux d’oxygénation du sang, etc.

Jour après jour, vous verrez progressivement l’impact positif de l’arrêt du tabac sur votre santé et votre portefeuille. Comme l’indique le cofondateur de Smokio, start-up française spécialisée dans la fabrication d’e-cigarettes intelligentes, il s’agit d’une e-cigarette plus fiable, couplée à un accompagnement réel, à la manière d’un coach, permettant soit d’arrêter définitivement de fumer, soit de maîtriser parfaitement sa consommation.

L’internet des objets est la forme d’extension d’Internet sur les objets : téléphone, voitures, systèmes de sécurité, appareils électroménagers, et même les vêtements. Le principe de l’Internet des objets est d’associer des étiquettes à codes, du type puce RFID ou des URL. Ces étiquettes sont lues par d’autres dispositifs mobiles connectés et sans fil, et permettent une interaction sous diverses formes : enclenchement d’une autre commande, envoi de message au propriétaire (mail, SMS, notifications, etc.). L’internet des objets se limiterait ainsi à une utilisation d’Internet pour que les objets puissent recevoir des informations à partir d’autres capteurs connectés, et transmettre celles-ci au propriétaire.

De l’Internet des objets à l’intelligence artificielle

La connexion des objets à Internet est un des piliers de l’intelligence artificielle. Associé à d’autres technologies informatiques, Internet devrait rendre les objets plus autonomes par rapport à Internet. Ces derniers seraient ainsi capables de percevoir, analyser et agir par eux-mêmes, des informations recueillies sur d’autres objets connectés à Internet, ou directement sur Internet. Tandis que l’intelligence artificielle parcourt son chemin, les objets connectés, eux, sont déjà présents dans le quotidien des gens. L’intelligence artificielle mettra à profit la connexion à ces objets pour rendre les objets encore plus intelligents, qui deviendront alors des « cyberobjets ».

Pèse-personne connecté : plus qu’une simple balance

L’essor de l’internet des objets a contribué au développement des nouvelles générations de pèse-personnes peu communs qui, dotés d’une connectivité wifi, permettent de centraliser les données personnelles, de les partager ou tout simplement de les regrouper dans des applications dédiées. Ces pèse-personnes connectés permettent de mesurer l’IMC (Indice de Masse Corporelle), de calculer le taux de masse grasse par analyse de l’impédance bioélectrique, et de mesurer le rythme cardiaque. Il suffit simplement, pour l’utilisateur, de monter sur la balance connectée, les pieds nus et secs, et d’y rester un peu plus longtemps, et la balance diffuse un faible courant électrique dans ses pieds. Le courant se propage vite au fur et à mesure qu’il y a de muscles, d’eau et d’os. Le courant s’attarde à traverser les tissus lorsqu’il y a beaucoup de graisses. Cette pratique est toutefois déconseillée aux personnes équipées d’un pacemaker, car le courant électrique émis par la balance connectée peut créer des interférences. Tous les indicateurs peuvent ensuite être transférés en Wifi vers un Smartphone équipé de l’application dédiée pour un suivi optimal. L’installation du dispositif est simple, il suffit de télécharger l’application mobile IOS ou Android, et appairer la balance avec le Smartphone en Bluetooth pour que  celle-ci puisse récupérer les informations depuis Wifi.

La progression des objets connectés se mesure actuellement avec un grand V. Selon une étude de l’Idate, en 2020, l’on dénombrerait plus de 80 milliards d’objets connectés dans le monde. Actuellement, ces objets connectés à Internet sont au nombre de 15 milliards dans le monde. Ce sont les smartphones, voitures, maisons, appareils électroménagers, box, vêtements, montres, bracelets, brosse à dents… qui récupèrent, stockent, traitent, et transfèrent des informations vers d’autres terminaux connectés ; par l’intermédiaire d’Internet.

Le Consumer Electronics Show 2014

Le CES 2014 (Consumer Electronics Show) qui s’est tenu du 6 au 10 janvier 2014 à Las Végas, a mis à l’honneur les innovations technologiques en électronique grand public. Bien entendu, les objets connectés ont remplis les stands d’exposition. Une des inventions les plus insolites fut le sextoy connecté d’OhMiBod : le blueMotion, qui est un vibromasseur relié à un smartphone, et donc, contrôlable à distance. La société française Sen.se propose, quant à elle, la Mother, une sorte de commande centrale des objets connectés dans la maison : système de surveillance, arrosage du jardin, gestion de consommation d’énergie… Les objets connectés feront certainement une intégration irréversible dans le quotidien des gens, ce va certainement changer le rythme de vie actuel de tout un chacun.

L’avancée des technologies des objets connectés tend actuellement vers la conception d’un appareil qui servirait de centrale de commande de tous les autres appareils connectés à Internet dans une habitation et/ou à l’extérieur. Ce qui ne manqua pas d’intégrer les appareils alimentés par des piles AA. Cette technologie se base sur l’insertion d’un module Bluetooth dans la tête de la pile rechargeable AA, permettant le contrôle de celle-ci via un smartphone connecté, par l’intermédiaire d’une application. Cette innovation est déjà concrétisée par Trey Madhyastha et Kellan O’Connor, des anciens de SpaceX.

Tethercell, Batthead : les piles commandées par smartphone

Tandis que les Batthead attendent des financements sur la plateforme KickStarter, les piles Tethercell font de même sur IndieGoGo. En attendant, les piles Tethercell ont déjà leur application gratuite sous iOS et Android : Tetherboard. Les piles, de la dimension des piles AA, renferment une pile AAA, rendant possible le contrôle d’un appareil utilisant plusieurs piles AA. Les applications d’une telle invention sont diverses et variées, pour ne citer que la possibilité d’allumer ou d’éteindre un babyphone sans entrer dans la chambre de l’enfant. Par ailleurs, l’application sur le smartphone peut servir à afficher le niveau de charge des batteries, ou encore de définir une minuterie pour programmer l’allumage ou l’extinction de l’appareil.

Crise économique ou pas, le marché des objets connectés continue d’afficher une croissance constante depuis quelques années. Internet s’immisce dans le quotidien des gens : téléphone, tablette, voitures, maison, panneaux routiers, système de sécurité, vêtements, bagages… L’internet des objets gagne davantage de terrain, et les internautes témoignent d’un engouement particulièrement farouche vis-à-vis de ces objets connectés. Selon les estimations, 80 milliards d’objets connectés verront le jour d’ici 2020. Le succès des objets connectés auprès des internautes est une conséquence « logique » du succès des appareils mobiles connectés, du type iPod, tablette, et surtout, les smartphones.

Appareil pilote d’objets connectés

Comme il est difficile de gérer ses objets connectés à la maison via un PC, uniquement accessible au bureau, les smartphones et autres tablettes font l’objet d’une explosion phénoménale des ventes. Selon les chiffres du ZDNet, 15,8 millions de smartphones ont été vendus en France en 2013, parmi 23,6 millions d’appareils mobiles connectés. La même source de prévoir, pour 2014, 17,5 millions d’unités vendues. La vente de smartphones est de plus accentuée par l’évolution des autres objets connectés, puisque le smartphone permet le couplage de plusieurs objets connectés, et le pilotage de l’ensemble de ces derniers. Ce qui fait du smartphone l’objet connecté par excellence, qui agit comme une centrale de commande de tous les autres objets connectés.

Il convient d’admettre qu’actuellement les Smartphones et tablettes envahissent le marché du numérique en offrant la possibilité de prendre des photos de bonne qualité et de les partager rapidement sur les réseaux sociaux, de les envoyer par e-mail ou par MMS. Pourtant, ces appareils ne délivrent pas les mêmes qualités qu’un véritable appareil photo et les Smartphones manquent cruellement de zoom.

Les appareils photo connectés, pour la joie des amateurs de photos 

Pour la joie des photophiles, ces appareils photos numériques dotés de Wifi leur permettent non seulement de réaliser des photos de qualité ou encore de partager rapidement leurs chefs-d’œuvre sur les réseaux sociaux via une application dédiée téléchargeable sur Android ou IOS, mais procurent entre autres un large éventail de fonctionnalités permettant de : poster de belles images par e-mail, transférer des photos sur un ordinateur équipé de Wifi sans nécessiter de câble, visionner les photos sur une télévision connectée, imprimer les photos à distance via une imprimante Wifi, contrôler l’appareil photo à distance pour prendre des photos depuis un Smartphone ou tablette, utiliser le GPS de l’appareil pour géolocaliser les images, sauvegarder les images en ligne sur le Cloud, créer et retoucher les photos via de nombreuses applications téléchargeables, et naviguer sur internet ou consulter des e-mails.

Le système de capteur RFID connecté à un smartphone a été développé et utilisé par différentes firmes. Il s’agit, entre autres, du Wireless Sensor Tags de la société californienne Cao Gadgets, ou de la valise intelligente Bag2Go d’Airbus, ou encore du BikN de Treehouse Labs. Le principe reste le même : utiliser un capteur RFID monitoré par l’intermédiaire d’une application ou d’une interface web sur son smartphone. Selon les besoins, le capteur RFID trouve de nombreuses applications : retrouver un objet perdu, une personne, un bagage, ses clés, son chien…

Diverses applications

Le capteur RFID, une fois relié à un smartphone, offre un certain nombre de fonctionnalités les unes plus utiles que les autres. Installé dans une maison connectée, le capteur RFID peut envoyer des notifications sur le smartphone de l’utilisateur, en cas d’intrusion, d’une température trop haute ou très basse, etc. Dans le cas des BikN, ceux-ci peuvent servir à retrouver des objets munis du tag, définir un périmètre de déplacement d’un objet, ou alerter l’utilisateur après un laps de temps prédéfini. Quant à la valise Bag2Go d’Airbus, la technologie RFID connectée à un smartphone permet au voyageur de savoir exactement, et en temps réel, où se trouve sa valise, ou si elle a été ouverte.

Pendant que le nombre d’utilisateurs d’Internet augmente de jour en jour, les objets connectés multiplient également leurs occurrences dans notre quotidien : du téléphone à la voiture, en passant par la maison et tout ce qui s’y trouve, Internet intègre de plus en plus la vie des gens. Concernant plus particulièrement la domotique, l’Internet des objets attirent de plus en plus les utilisateurs, et, par voie de conséquence, les éditeurs et concepteurs d’applications web et/ou d’objets connectés. Selon les chiffres de l’Idate, le nombre d’objets connectés dans le monde a passé de 4 milliards à 15 milliards, rien qu’entre 2010 et 2012 ! Le marché de l’Internet des objets aurait encore de beaux jours devant lui.

Des prévisions de croissance pérenne

La même source prévoit qu’en 2020, les objets connectés à Internet seraient au nombre de 80 milliards, 30 milliards selon le Cabinet Gartner, plus de 200 milliards selon l’IDC ! Dénommé « Internet of Things » (IoT), ou encore « Internet of Everything » (IoE), l’Internet des objets (IdO) devait avoir généré 14,4 trillions de dollars sur 2013, et avoir généré 613 milliards de profits pour les entreprises. Des chiffres qui devraient encore accroître pour l’année en cours, d’autant plus que le nombre d’internautes augmente chaque jour un peu plus.

Devenus omniprésents et ayant amélioré la manière dont nous vivons ou dont nous exerçons notre activité, les objets connectés tendent à occuper davantage de place au sein de notre quotidien au point où il nous est devenu difficile de s’en séparer complètement.

Les objets connectés au service de la sécurité domestique 

Indispensables en milieu professionnel, ces objets communicants sont également dédiés à l’univers de la domotique et interviennent de plus en plus dans le domaine de la sécurité domestique. Cadenas et serrures connectés, scanner rétinien de poche à brancher en USB, montre téléalarme et capteur de santé pour les personnes âgées, détecteur de fumée connecté, porte clef intelligente, sonnette connectée pour porte d’entrée, caméras de surveillance connectées, système d’alarme nouvelle génération, robots domestiques…tous ces objets occupent un rôle très précis et à la fois déterminant permettant d’optimiser la sécurisation à distance d’une demeure à l’aide d’un dispositif de commande sécurisé et connecté (Smartphone ou Tablette numérique). À travers des applications et plateformes dédiées, cette technologie fonctionne par le moyen d’un réseau Wifi ou de modules GSM permettant de garantir une connectivité optimale et en continu. L’objectif étant de répondre aux besoins de sécurisation domestique que ce soit en présence ou en l’absence du véritable propriétaire.

Comment se prémunir efficacement contre les intrusions ? Comment protéger son habitation ? Telles sont les deux principales questions que les fournisseurs de solutions clés en main et de dispositifs d’alarmes domestiques connectés tentent de résoudre pour permettre à leurs clients de dormir sous leurs deux oreilles en toute tranquillité.

Sécuriser son appartement grâce à une alarme connectée :

Faciles à installer et simples d’utilisation, les alarmes domestiques connectées permettent à leurs utilisateurs d’être avertis à tout moment et d’être directement informés en illimité (par SMS, appel vocal ou courriel) où qu’ils soient, de façon à pouvoir garder un œil sur leur domicile à distance, via leurs appareils mobiles (Smartphones ou tablettes), à travers une application et plateforme dédiée.

Pour ce faire, il leur suffit de connecter leur centrale privée à leur Box ADSL grâce à un câble Ethernet généralement fourni dans leur pack. Ensuite, ils devront enregistrer leur système en ligne pour pouvoir activer leur système d’alarme. Après avoir franchi ces deux étapes, ils peuvent choisir de fixer leurs accessoires à l’aide de bandes adhésives (scratch) ou avec des vis. Une fois leur système d’alarme installé, ils auront la possibilité de configurer et de personnaliser leur paramètre via un espace personnel dédié.