Archive pour août 2015

Interview de Erwan Colin, co-fondateur des montres connectées SHAMMANE

Arnaud

Arnaud Lancelot

Erwan

Erwan Colins

Bonjour Monsieur Colin, pourriez-vous vous présenter à mes lecteurs qui ne vous connaissent pas encore ?

Co-fondateur et COO de SHAMMANE, j’ai créé SHAMMANE avec deux autres associés : Arnaud,  Hacene. Tous les trois ingénieurs mais venant d’horizons différents, nous partageons une même passion pour le design, l’intelligence de la technologie et l’émotion du voyage. L’aventure a commencé lorsque nous étions tous les trois expatriés à Pékin : après avoir tissé une amitié profonde, au fil des discussions a émergé l’idée de créer une marque de beaux objets connectés.

En Asie, de tels objets sont utilisés quotidiennement et parfaitement intégrés au paysage urbain, nous nous sommes interrogés sur leur quasi absence en Europe et avons fait le constat que bien plus que l’usage, c’est le style de ces objets qui ne répond pas aux attentes occidentales. La montre connectée, rencontre par excellence du bijou et de la technologie, n’est pas un smartphone ni un ordinateur : sa dimension émotionnelle est beaucoup plus forte, elle se porte à même la peau, doit s’adapter à nos modes de vie et à nos garde-robes. Et, naturellement, le concept de SHAMMANE est né : une montre intelligente pure, élégante et actuelle, qui ne se révèle connectée que lorsqu’on le souhaite.

Pourquoi avoir choisi de créer une montre connectée au design si particulier ?

Notre stratégie première est de nous différencier dans un contexte fortement concurrentiel en proposant une montre aux courbes pures et élégantes. Le manque de « jolies » montres connectées a été l’élément déclencheur de la création de cette société.

Montre shammane graphique

Montre shammane graphique

Le design de la montre reflète notre volonté de soigner les détails (cornes, passant, bracelets, barrette…) pour qu’elle dégage une certaine dualité (dans les jeux de matières, de couleurs) et qu’elle serve de pont entre l’univers physique (peau, charnel, l’objet) et l’immatériel. Puisant son inspiration aux racines du chamanisme, la montre SHAMMANE invite à une quête d’essentiel et de spiritualité dans les rituels quotidiens qui nous lient à notre vie virtuelle.

Allez-vous dépendre de la campagne de financement participatif pour mener à bien votre projet ?

Notre campagne de financement participatif occupe une place majeure dans notre stratégie de développement, sans être un tout. Il s’agit à nos yeux d’une opération efficace nous permettant d’aller à la rencontre de notre marché et de nos clients De manière générale se lancer dans un crowdfunding permet à une société de passer au révélateur son produit, sa marque, son message…

Cette étape peut être assimilée à une sérieuse preuve de concept et amorcer notre développement grâce à la confiance accumulée et aux fonds récoltés.

Pourrons-nous passer des appels depuis cette montre ?

Non. La montre connectée SHAMMANE est dessinée comme un bel objet, un bijou. Nous nous efforçons avant tout à la rendre originale, belle, agréable à porter. Ses fonctionnalités ne seront évidemment pas oubliées, mais resteront simples pour une prise en main immédiate (réception des notifications, des alertes, SMS, emails, notification des appels…).

Nous préférons la rendre élégante et qu’elle procure de l’émotion plutôt que de proposer une multitude de fonctionnalités ou d’innovations technologiques que nous trouvons, aujourd’hui, parfois difficiles à justifier.

Quel sera son prix public ?

Autour de 249€ pendant notre campagne de financement participative et 350€ en prix public.

Votre mot de la fin pour nos lecteurs ?

Nous sommes sincèrement persuadés qu’en remettant la beauté et l’émotion au cœur de nos produits nous pourrons rendre la montre connectée plus attirante, plus intéressante, et plus populaire.

Je vous donne rendez-vous sur notre site Internet www.shammane.com pour suivre l’évolution de notre projet et vous inscrire sur notre newsletter : des contenus et des promotions exclusives vous y attendent.

Propos recueillis par Laurent Amar

 

 

 

 

 

 

 

Interview de Peggy Hennebois, responsable chez Cordon Electronics

Peggy HENNEBOIS

Peggy HENNEBOIS


Bonjour Peggy Hennebois, pourriez-vous-vous présenter ?

L’entreprise Cordon Electronics a été créé en 1989 à Dinan (22) par Serge CORDON, Cordon Electronics est spécialisé dans la maintenance, la réparation et la rénovation industrielle de produits électroniques. Autour de ce cœur de métier, le groupe a développé une gamme de services et propose aujourd’hui à ses clients une gestion globale d’activité couvrant les domaines suivants : supply chain, centres d’appels techniques, solutions web (e-boutiques, sites web dédiés), formation, animation et prestations techniques en point de vente, activités seconde vie (rachat, recyclage, reconditionnement de produits), ingénierie.

La forte croissance enregistrée ces dernières années a permis à Cordon Electronics de se hisser parmi les 5 premières entreprises européennes de son secteur, en particulier dans le domaine des décodeurs, des box ADSL et des terminaux résidentiels. En France, Cordon Electronics est considéré comme le leader dans la maintenance des terminaux de télécommunication.

Poursuivant sa croissance et sa diversification, Cordon Electronics a plus récemment développé son métier dans la production et l’intégration de sous-ensembles électroniques pour des clients tiers ainsi que dans les activités réseaux grâce à différentes acquisitions.

Je suis en charge de la Relation Clients et du Développement Commercial de nos centres d’appels (Bordeaux & Dinan).

Quelles sont les demandes le plus courantes en support et hotline de produits ?

Nous avons des demandes pour effectuer du support en boutiques pour les opérateurs. Les demandes sont principalement basées sur de l’accompagnement de service (transfert de données) du dépannage technique et de la  formation auprès des vendeurs.

Concernant les produits les demandes s’articulent autour du dépannage technique et des interventions à domicile pour des produits mobiles, tablettes, box et TV.

Notre objectif en tant que prestataire technique est de réduire le coût SAV de nos clients en proposant du dépannage en ligne.

Est-ce que les constructeurs d’objets connectés, souvent des start-up peuvent avoir un support téléphonique ? n’est-ce pas trop couteux ?

Non ce n’est pas trop couteux, car nous proposons des tarifs en fonction de la demande & du besoin de chacun de nos clients. Il n’y a pas de petits clients.

Nous sommes sollicités par des start-up car notre service est réactif et polyvalent. De plus, pour des entreprises qui démarrent notre service permet de pérenniser l’image de marque de l’entreprise.

Comment voyez-vous l’avenir des objets connectes ?

Le business de demain (rires).

Unifier l’Internet des objets

objets-connectesSi Google s’affiche comme le leader des objets connectés et de la maison intelligente, le géant n’a pas encore réussi à s’imposer comme tel, notamment dans le cadre de la conception d’un service d’unification de l’internet des objets. Il est vrai que le système d’exploitation mobile Android Wear se focalise surtout sur les objets « wearables » ou « mettables », comme les montres connectées, bracelets connectés ou t-shirt connecté. En attendant une quelconque forme de système d’exploitation commun à  tous les objets connectés, wearables ou appartenant à la domotique, IFTTT (IF This Then That) propose un système destiné à établir des connexions entre tous les objets connectés.

Comment ça marche ?

Le système IFTTT consiste à créer des connexions dénommées « recettes » entre les objets, sur le format « si ceci se passe, alors fais cela ». Ainsi, par exemple, si la station météo connectée prévoit de fortes pluies pour le lendemain, il peut lui être ordonné d’envoyer un SMS à son utilisateur, afin que ce dernier puisse se préparer pour un mauvais temps. Actuellement, lesdites connexions concernent surtout l’internet des objets et la maison connectée. Les utilisateurs peuvent ainsi utiliser tous les objets qui les entourent pour améliorer leur confort et leur sécurité. Un point important pour l’IFTTT est le fait que les connexions créées sont publiques, et que chaque utilisateur, tout comme le fabricant, peut créer une connexion qui s’adapte le plus à ses besoins. En 2014, plus de 15 millions de recettes étaient déjà utilisées quotidiennement. Il y a quelques mois, IFTTT fut rebaptisé « IF », sans doute plus facile à prononcer, et a proposé de nouvelles solutions pour créer et utiliser des widgets, notamment avec les raccourcis Do Button, Do Camera et Do Note.

Interview de Claire Bourdin, Chargée de recrutement et des partenariats écoles chez Parrot.

Claire Bourdin

Claire Bourdin

 

Pourriez-vous vous présenter à nos lecteurs qui ne vous connaissent pas encore (la société, vos missions…) ?

Parrot est une société de 900 personnes dont environ 400 ingénieurs qui conçoivent et développent des  objets connectés innovants autour des smartphones. Depuis 2010, nous nous sommes lancés dans la belle aventure du drone qui ne cesse de se développer. Dans notre équipe développement RH, nous sommes en charge du recrutement et développons la marque employeur. Je suis en charge des relations avec les écoles et cherche régulièrement de nouvelles façons de communiquer et de nous faire connaître des étudiants.

Pourquoi avoir décidé de créer les Parrot Awards ?

Il y a 3 ans, nous avons redéfini notre marque employeur. Nous avons compris que nous devions accentuer notre communication auprès des écoles. L’idée était de trouver une solution innovante qui serait en phase avec l’image de Parrot. Le challenge était de réussir à attirer les étudiants qui sont très sollicités par les entreprises. C’est ainsi qu’est née l’idée de récompenser l’innovation des étudiants dans le cadre de leurs projets pédagogiques.

Pour l’instant, les écoles partenaires du projet sont Télécom ParisTech, l’ECE, l’ESIEE, Polytechnique et Centrale Paris. Très soutenus par les responsables pédagogiques des étudiants, nous avons pu permettre à ces derniers de présenter devant un jury Parrot le projet que telle ou telle équipe aura mené à terme sur l’année scolaire. De plus, le premier prix est vraiment appréciable : un voyage à Las Vegas pour le CES de l’année suivante pour l’équipe gagnante!

Sur quel critères avez-vous décidé de faire gagner telle ou telle start-up ?

Les critères de sélection des projets sont : l’innovation, la complexité technique du projet, le management du projet et, enfin, la possibilité de monter une startup.

Que deviendront les projets d’objet connecté ayant remporté un Parrot Awards ?

Avec ce concours, nous récompensons l’innovation !  Ensuite, chaque équipe est libre de tenter ou non l’aventure startup. Évidemment, il est possible pour chacune de demander à Parrot des conseils pour la suite. Le CES est aussi l’occasion pour eux de développer leur réseau.

Renouvellerez-vous l’évènement tous les ans ?

Notre souhait est de reconduire le Parrot Awards tous les ans en l’améliorant à chaque fois.

Les drones Parrot sont-ils par définitions des objets connectés ?

Oui je pense, des objets connecté volants!

Votre mot de la fin ?

Nous avons de nombreuses idées pour l’année prochaine. J’espère que les étudiants s’inscriront nombreux à nouveau. Vivement le lancement de la 3ème édition des Parrot Awards!

Laurent Amar

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