Archives d’un auteur
Système d’information 100% SaaS : les DSI pas d’accord
Wiko monte en puissance chez les opérateurs et arrive chez Bouygues Telecom
Wiko, qui est depuis juillet 2013 la 2ème marque de mobiles la plus vendue sur le marché français hors opérateurs, poursuit son développement sur le marché des opérateurs en élargissant son référencement.
En 2015, la marque française est progressivement rentrée chez Euro-Information Telecom (NRJ Mobile, CIC Mobile, Crédit Mutuel Mobile…), dans le réseau La Poste Mobile et chez l’opérateur Free Mobile. Lire la suite de cette entrée »
La montre « TAG Heuer Connected » continue de surprendre.
A l’occasion du Salon CES à Las Vegas, TAG Heuer présente une collaboration exclusive et inédite avec ses ambassadeurs en dévoilant – en avant-première – les premiers cadrans personnalisés de sa montre connectée.
Hier à Las Vegas en avant-première, symboliquement à l’occasion du CES (Consumer Electronics Show) qui est le plus important salon consacré à l’innovation technologique en électronique pour le Grand Public, TAG Heuer a dévoilé les premiers résultats d’une collaboration inédite et exclusive avec ses ambassadeurs sportifs aux Etats-Unis Tom Brady, Jeremy Lin et Giancarlo Stanton.
Chacun à leur manière, les 3 stars du monde du sport et ambassadeurs de la marque, se sont pris au jeu et ont souhaité participer eux-aussi à l’aventure et au succès de la montre « TAG Heuer Connected » en dessinant un cadran (aussi appelé Watch face), LEUR cadran, personnalisé et exclusif, avec des éléments directement en lien avec leur univers.
Chacun à leur manière, les 3 stars du monde du sport et ambassadeurs de la marque, se sont pris au jeu et ont souhaité participer eux-aussi à l’aventure et au succès de la montre « TAG Heuer Connected » en dessinant un cadran (aussi appelé Watch face), LEUR cadran, personnalisé et exclusif, avec des éléments directement en lien avec leur univers.
Les prochaines Rencontres du Club Décision DSI se tiendront le 4 février
Les prochaines Rencontres de l’innovation technologique du Club Décision DSI se tiendront à Paris. Le JDN est partenaire de l’événement.
Le nouveau Wiko Highway Star 4G : beau, puissant et pas cher.
Avec le Highway Star 4G, fer de lance des téléphones Wiko, vous pourrez, pour à peine 399 euros, vous procurer un téléphone séduisant, avec une coque en aluminium aux teintes argent, champagne, gris ou turquoise, la sublime couleur qui a servi au test du modèle.
Traitement et affichage
C’est vrai, le prix du Highway Star 4G ne figure pas parmi les plus bas du marché ; néanmoins, vous en aurez largement pour votre argent. Le Highway Star 4G est doté d’un écran en verre résistant aux rayures. De plus, la coque est faite d’un joli métal et s’intègre parfaitement à la structure du téléphone.
L’écran Amoled, très brillant, est pourvu d’une bonne luminosité. En revanche, la résolution n’est pas Full HD, mais en 720p. La caméra du Wiko Highway Star 4G offre une bonne qualité d’image, un équipement photo très complet et même un flash en façade avant pour les selfies. Wiko prend donc très au sérieux la fonction caméra, contrairement à la marque à la pomme. Donc, avec cet objet, vous aurez d’une part, la caméra principale avec 13 mégapixels, d’autre part, un 5 mégapixels pour la caméra selfie, également pourvues d’un flash. Excellent !
Le Wiko Highway Star 4G propose sept modes de prise de vue, dont le HDR et d’autres fonctionnalités telles que le “Smile Shutter”. Même un mode Pro est proposé. L’utilisateur expérimenté pourra paramétrer toutes les options de l’appareil photo avec précision. Les vidéos ne sont pas en reste avec un superbe Full HD.
Le processeur Qualcomm fait le job, il délivre une puissance de 1, 5 GHz avec une architecture octocœur. En outre, nous apprécions la possibilité d’insérer une double carte SIM dans une fente “hybride”. Notons enfin la présence d’un connecteur pour carte micro SD.
L’interface utilisateur simplifiée au maximum fonctionne sous Android. Seules les icônes ont leur propre design, très esthétique. Pour finir, la batterie propose des performances irréprochables. Elle durera près de 22 heures en fonction téléphone et plus de 7 heures en utilisation Internet.
Pour conclure, le Wiko Highway Star 4G correspond tout à fait aux standards actuels de haute qualité. Mais avec son design, parmi les plus beaux du marché, sa puissance, la qualité de son écran Amoled et sa caméra performante, vous aurez en votre possession un téléphone haut de gamme, pour un prix défiant toute concurrence sur ce créneau. Alors, n’hésitez pas, faites-vous plaisir et faites la “star” avec votre superbe Highway 4G !
Note de la rédaction: 18,5/20
Laurent Amar
Une majorité de DSI français prévoit de migrer vers Windows 10 d’ici fin 2017
La Balise GPS TiFiz, pour tout retrouver, présentée à Las Vegas
Peur d’égarer ou de vous faire voler vos bagages, voitures, scooters, vélos, voiliers ?
Pour plus de tranquillité, Ticatag a conçu la balise GPS TiFiz, un moyen simple et pratique, pour les localiser en cas de perte ou de vol.
Savoir où sont ses proches? TiFiz informe de la position de chacun et rassure tout le monde.
TiFiz est facile à installer, pas besoin de le brancher, il fonctionne avec une simple pile pour une durée d’une année. Une application web et mobile alerte dès que TiFiz sort de son périmètre et affiche sa position sur un plan.
Pour les professionnels, TiFiz est également une solution économique pour surveiller son matériel ou gérer une flotte de véhicules.
La balise TiFiz est certifiée SIGFOX ReadyTM, lui assurant ainsi une connectivité optimale et sans frontières, partout où le réseau SIGFOX dédié à l’Internet des Objets est disponible.
Tribune: La déferlante des objets connectés dans l’entreprise : le paradis des hackers.
L’omniprésence des services, objets connectés et des capteurs en entreprise (caméras de surveillance, portiques d’entrée, serveurs, logiciels, imprimantes ou climatiseurs) pose indéniablement un sérieux problème de sécurité. Connectés en permanence, ces objets sont exposés à tous les risques d’Internet.
Cependant, en étant non-sécurisés ou en ne disposant généralement que d’un niveau de sécurité encore très faible, ils représentent une cible de premier choix pour les pirates informatiques et sont de réels vecteurs d’attaques pour récupérer des données sensibles ou mettre à mal le système informatique d’une entreprise.
L’origine du problème
La majorité des nouveaux objets connectés présents en entreprise sont développés par des constructeurs non spécialistes des problèmes de sécurité informatique et difficilement gérés par le pôle de sécurité de l’entreprise. Les concepteurs ne pensent pas forcément à fortement sécuriser les objets qu’ils développent, n’imaginant pas qu’ils puissent être la source de cyberattaques.
Dans son dernier rapport intitulé IBM 2015 Cyber Security Intelligence Index, IBM dresse un panorama global des incidents et cyber-attaques traités par ses services opérationnels. Parmi les statistiques publiées, on y apprend par exemple que plus de 30% des attaques et autres incidents de sécurité sont d’origine interne.
Des vecteurs de cyberattaques…
Par définition, les objets connectés sont capables de collecter, traiter, mettre en forme et transmettre des données ; des fonctionnalités qui constituent une véritable valeur ajoutée pour des personnes malintentionnées.
Cela, les hackers l’ont bien compris. D’après une étude IDC, au cours des deux prochaines années, 90% des réseaux informatiques auront subi au moins une brèche liée à l’Internet des Objets.
Mais alors, comment les pirates informatiques peuvent-ils mettre à mal l’infrastructure d’une entreprise via les objets connectés ? Différentes portes d’entrées s’offrent à eux pour y parvenir :
Le vecteur d’attaque interne
La faible sécurisation de ces nouveaux équipements et autres objets connectés – professionnels ou personnels – représente une véritable opportunité pour les hackers. En effet, un collaborateur qui utilise son smartphone ou sa tablette peut permettre à une personne extérieure d’avoir un point d’accès à l’entreprise. Cette personne peut ensuite utiliser ce vecteur d’attaque pour tenter d’accéder aux informations locales ou profiter de ce support pour cibler les parties sensibles de l’infrastructure. Les premières attaques émises à partir de caméras de surveillance connectées ont été établies.
Le vecteur d’attaque externe
D’après une étude sur le marché de la cybersécurité menée par PricewaterhouseCoopers (PwC), le nombre de menaces externes augmente et proviendrait de fournisseurs (+32%) et prestataires de service (+30 %). Cette recrudescence de cyberattaques s’expliquent simplement : les entreprises travaillent de plus en plus en collaboration avec des partenaires externes, participant ainsi à l’expansion de la surface d’attaque. Si un partenaire est affaibli par une cyberattaque, l’entreprise en subit les conséquences.
l’utilisation des protocoles DNS pour pirater des données
Enfin, un autre objectif des hackers c’est le vol des données.
Lorsqu’un collaborateur se rend sur un site institutionnel ou grand public, l’ensemble des requêtes transitent par un serveur DNS de façon transparente pour les utilisateurs, mais un malware installé sur un PC pourra au travers du protocole DNS exfiltrer des données petits bouts par petits bouts. Comme la donnée volée est encapsulée dans le protocole DNS la quasi totalité des outils de sécurité ne verront rien puisque le protocole DNS paraît légitime et la sortie de données obligatoire pour obtenir une réponse d’un serveur DNS.
… aux conséquences désastreuses pour l’entreprise
Si le système d’information de l’entreprise est attaqué, tous les objets connectés sont paralysés : portes, caméras, ordinateurs, imprimantes… En effet, l’indisponibilité des données et des services ainsi que la perte définitive des données sont les principales conséquences de ce manque de protection. Ceci engendre inévitablement un risque économique (ex. : perte d’exploitation liée à l’indisponibilité d’un site web marchand par un déni de service le rendant inaccessible). Au-delà de cela, un piratage nuit fortement à l’image de l’entreprise.
Être une entreprise « multi-connectée » dans un monde régi par les datas impose de veiller à la sécurisation de tous les outils connectés et surtout à une vraie sensibilisation auprès de leurs concepteurs, pour se prémunir des cyberattaques.
Hervé DHELIN
Interview de Monsieur Goreta, fondateur des bracelets connectés Rift
Bonjour Monsieur Goreta, pourriez-vous vous présenter et nous présenter la start-up Rift ?
Rifft est un acronyme et veux dire : “Research & Innovation for future technologies”. Tout est dans le nom ! RIfft est une startup française qui se positionne sur les marchés technologiques actuels, avec une approche nouvelle et avec si possible une longueur d’avance sur la tendance du marché. Pour résumer: nous essayons de voir quelles sont les niches innovantes et non encore exploitées ou développées par les “block busters” actuels, selon les marchés visés.
Nous sommes installés depuis près d’un an à Sophia Antipolis (06) et nous sommes très fiers de lancer aujourd’hui notre première innovation technologie : le bracelet connecté CT Band !
Quelle est la principale innovation de votre bracelet connecté ?
Il y en a plusieurs, mais la première innovation, qui n’existe nulle part ailleurs, est le fait qu’il puisse se greffer
à presque n’importe quelle montre du marché en remplaçant le bracelet existant, avec quasi le même design de bracelet (cuir ou silicone) tout en proposant les mêmes fonctions qu’une montre connectée. Plus besoin de choisir entre sa montre classique (celle que l’on porte tous les jours) et un bracelet “connecté” puisque CT Band combine les deux.
Comment votre bracelet se démarque-t-il de tous les autres ?
Il n’y tout simplement pas d’autre bracelet à ce jour, offrant ces fonctionnalités et sa connectivité tant hardware (connexion physique à une montre) que software; intégrant toutes les fonctions liées aux capteurs . Pour cela il a fallu bien sur innover en matière de design électronique (de son épaisseur) en essayant d’offrir les fonctionnalités d’interaction d’une montre connectée : écran, notifications et commande (touch pad invisible). Chaque choix technologique et leur développement on été des challenges.
Ajoutons l’intégration de la quasi totalité des capteurs possibles, des fonctions stand alone,etc .. et des applications absolument innovantes sur smartphone (que l’on va aussi proposer aux intégrateurs tels que les fabricants de montres).
Vous ne trouverez pas non plus toute la gamme de capteurs dans un seul et même autre bracelet existant, il vous en faudrait plusieurs (comme par exemple, la mesure d’UV et du taux d’oxygénation ou d’humidité, etc … ) , et la combinaisons de ces données permet d’extraire un ensemble de nouveaux comportements, ou états tels que le niveau de stress, les émotions, le plaisir …
Qui sont les acteurs derrière le projet ?
Un ingénieur innovant, qui a plus d’un produit dans son sac : moi :-), et une petite équipe soudée et performante d’ingénieurs. CT Band a été entièrement conçu en France et une grande partie de la fabrication (hors composants électroniques) est française.
Par quel biais allez-vous distribuer l’objet ?
Nous visons essentiellement 3 marchés :
1 – Celui des fabricants de montres, (grandes marques) à qui nous proposons de fournir le noyau électronique, qu’ils n’auront alors qu’à habiller avec leurs “bracelets” et auxquels nous fournissons les outils logiciels leur permettant de rester en contact – à volonté – avec leur clients ( ce qui est aussi une innovation pour eux ) et d’offrir à ceux-ci un ensemble de fonctions et d’applications personnalisées.
CT Band est une réponse directe et immédiate pour tous fabricants actuels, sans avoir à développer leur propre électronique, ni changer leurs gammes de montres, à la concurrence des montres connectées, tels Apple Watch, Samsung etc…
2 – Celui des boutiques d’horlogerie/bijouterie , pour qui c’est un produit de complément indispensable , vu l’évolution des marchés et exigences des consommateurs, pour tout client désireux d’ajouter des fonctions technologiques avancées à la montre qu’il va acheter sur place.( il aime par exemple le design d’une Tissot ou d’une Fossil, et aimerait avoir les fonctions les plus avancées d’une Apple Watch en même temps)
3- Celui de la distribution internet, via des gammes adaptées à ce marché
Sera-t-il évolutif au niveau de ses fonctions ?
Bien sûr, nous travaillons déjà sur de futures fonctionnalités, et de futures gammes, y compris des bracelets métalliques, mais nous espèrons déjà un grand succès avec le lancement de la première gamme SimpliCT.
Votre mot de la fin ?
CT Band est une réelle innovation sur le marché, preuve que même une petite équipe, avec des idées ( et en France on en a) et peu de moyens, peut concurrencer les plus grands sur leurs marchés !
Propos recueillis par Laurent Amar
Le marché des montres connectés
Le marché des montres connectées est en pleine croissance. Les constructeurs de smartphones ont été les premiers sur la brèche mais ont vite été rejoint par les fabricants d’objets connectés et même par les horlogers traditionnels. Ainsi, il y a aujourd’hui un large choix de montres connectées, comme le prouve par exemple la gamme étendue de la boutique Orange. Cette multitude d’alternatives permet de répondre aux attentes du plus grand nombre. En ce sens, on distingue globalement trois catégories.
Les montres connectées orientées sport et santé
Certains font du sport pour le plaisir quand d’autres s’entraînent en vue de compétitions, sans oublier ceux qui sont soucieux de leur santé. Les montres connectées orientées sport et santé s’adressent ainsi à cette grande communauté. La montre Mykronoz Zefit 2 s’inscrit par exemple dans cette logique et permet de compter les pas, de mesurer la distance parcourue et de calculer les calories brûlées.
Les montres connectées high-tech
Certains veulent être à la pointe de la technologie et posséder les derniers gadgets. C’est en ce sens que se positionne par exemple l’Apple Watch. Ce modèle se caractérise par un design high-tech, couplé à des fonctionnalités étonnantes pour une montre, comme par exemple l’application Siri. Pour information, une Apple Watch peut dépasser les 600 euros et s’associe uniquement avec les iPhones 5 ou supérieurs. Notons également que Samsung se positionne aussi sur ce segment avec la Galaxy Gear S2.
Les montres connectées élégantes
D’aucuns considèrent qu’une montre doit avant tout être élégante. C’est sur ce créneau que se positionne, entre autres, l’Alcatel onetouch Watch. Elle allie ainsi élégance et simplicité, tout en offrant de nombreuses fonctionnalités. Elle permet notamment, pendant la nuit, d’enregistrer le temps passé en sommeil profond, en sommeil léger ou encore éveillé. Pour précision, cette montre, disponible à moins de 130 euros, est compatible avec Android et iOS.
Il existe donc des montres connectées pour tous les goûts, et tous les styles ou presque. En effet, les puristes, adeptes des beaux mécanismes et des montres automatiques seront peut-être plus difficiles à convaincre. Quant à vous ? De quelle catégorie faites-vous partie ?
Interview de Benoit Blancher, co-fondateur et dirigeant de la start-up Equisense.
Bonjour Monsieur Blancher, pourriez-vous vous présenter et nous présenter la société Equisense ?
Bonjour! Equisense est une jeune start-up française spécialisée dans la création d’objets connectés dédiés à l’équitation. Notre premier produit s’appelle Balios: il s’agit d’un petit capteur connecté relié a une application mobile qui enregistre des données objectives sur les séances d’entraînement, notamment pour ce qui concerne l’intensité de travail et la santé locomotrice.
L’idée est de faire progresser les cavaliers tout en permettant au cheval de rester dans sa zone de confort physique. Aujourd’hui, nous sommes une dizaine de passionnés aux profils variés et complémentaires à travailler dessus: ingénieurs, bioméchanicienne, développeurs, designer, vétérinaire. Et nous sommes fiers d’annoncer que Balios a prouvé qu’il intéressait les cavaliers puisque sur la plate-forme de financement participatif Kickstarter, nous avons atteint notre palier initial de 50 000€ en moins de 6h.
Peut-on dire que vous êtes les premiers sur le marché des objets connectés dédiés aux chevaux ?
On ne peut pas dire sensu stricto que nous sommes les premiers sur le marché des objets connectés dédiés au chevaux car il existe des objets connectés pour le suivi de l’entraînement des chevaux de course par exemple, ou purement dédiés à la santé, ou des objets utilisés pour la mise en place de protocoles de recherche. En revanche, nous sommes les premiers à mettre entre les mains des cavaliers un capteur simple d’utilisation destiné au grand public et tourné vers l’analyse du travail du cheval de sport. Ça oui, nous sommes fiers de pouvoir le dire.
L’objet connecté Balios a-t-il été mis au point par des passionnés d’équitation ?
Évidemment! Nous sommes trois cofondateurs, certes ingénieurs mais aussi et surtout trois cavaliers! Il s’agit d’un projet de passionnés. La quasi-totalité des gens de notre équipe sont ou ont été cavaliers. Et pour les développeurs qui ne sont pas cavaliers, nous les emmenons sur les concours ou les salons pour qu’ils puissent rencontrer la culture équestre. Pour travailler avec nous, il faut être au moins que le cheval suscite une émotion chez vous et dans un tel projet, cela me semble essentiel.
Les données renvoyées au smartphone seront-elles majoritairement liées à la santé du cheval ou à ses performances ?
En fait, les deux vont de paire. En revanche, nous préférons parler de bien-être et de progrès plutôt que de santé et de performance. Les paramètres liés à la locomotion et à l’intensité du travail permettent au cheval de travailler dans le confort et le bien-être. En effet, le cavalier est alerté si une dissymétrie est présente et peut ensuite prendre l’avis son vétérinaire traitant. Pour les données analysant les séances d’entraînement, cela peut permettre de performer en compétition comme vous l’évoquez mais aussi et surtout de travailler son cheval dans le bon sens et de progresser avec lui. C’est un produit destiné aussi bien aux professionnels et aux cavaliers compétiteurs qu’aux cavaliers consciencieux qui ne font pas de compétition.
Combien coutera Balios et où pourra-t-on se le procurer ?
Balios coûtera 299€ et on pourra se le procurer au printemps 2016. Nous sommes actuellement en train de travailler sur notre réseau de distribution. D’ici là, il est pré-commandable sur la plate-forme de crowdfunding Kickstarter à beaucoup moins cher (il reste des Balios à partir de 149€ à l’heure actuelle. A la fin, ils seront à 199€). C’est l’occasion pour les cavaliers de donner vie à un projet qui leur plaît et peut les aider au quotidien et c’est l’occasion pour nous d’être en contact directement avec eux, d’échanger sur des idées pour sortir au printemps un produit qui colle à leurs moindres attentes.
Votre mot de la fin ?
J’aimerais seulement répondre à un question qu’on nous a souvent posé: “Est-ce que les cavaliers vont encore écouter leur cheval s’ils sont rivés à leur smartphone?”. Bien sûr que oui! Il faut voir Balios comme le moyen de confronter ses sensations de cavaliers avec des données objectives. Il vient comme un complément de la sensation à cheval. Et il n’y a pas besoin de regarder son téléphone pendant la séance ni même de l’avoir toujours sur soi puisque c’est le capteur qui enregistre la donnée. On peut tout à fait regarder ses analyses en mettant pied à terre ou même de son canapé le soir. Voilà, cette fois j’ai tout dit.
ERDF nous a présenté à Vienne le nouveau compteur électrique connecté “Linky”
ERDF, fleuron national du réseau électrique, vient de nous présenter officiellement, dans la superbe ville de Vienne, en Autriche, le tout nouveau compteur électrique entièrement connecté “Linky”.
Ce dernier se présente sous la forme d’un boîtier gris et jaune fluo pour sa façade, avec un petit écran à cristaux liquides pour les informations et, au-dessous, deux boutons de réglage.
Ce compteur de nouvelle génération, entièrement connecté à Internet, représente un enjeu majeur pour la société ERDF, mais aussi pour tous les foyers français qui dépendent de cette énergie non polluante et bon marché, l’électricité.
Voyons tout d’abord les avantages pour le consommateur.
Directement relié à une agence de supervision créée de toutes pièces pour l’occasion par ERDF, le boîtier connecté “Linky” va pouvoir ainsi transmettre les informations nécessaires sur la consommation d’énergie du foyer.
Il pourra, entre autres, raccourcir les délais d’intervention. Ils étaient de 5 jours, ils ne seront plus désormais que de 24 heures.
De plus, l’usager sera facturé sur sa consommation réelle, et non plus sur une simple estimation comme c’était le cas.
Enfin, sur le plan commercial, cette innovation rendra possible la diversification d’offres tarifaires et le pilotage à distance des équipements électriques de la maison.
Lors de la première conférence de presse dans la capitale autrichienne, l’une des questions abordées porta bien évidemment sur la sécurité des données.
Le très sympathique président du directoire chez ERDF, M. Philippe Monloubou, nous a rassurés sur ce point.
Toutes les données seront codées et protégées. En outre, si les informations recueillies par les boîtiers connectés “Linky” sont dédiées à la consommation personnelle du foyer, aucune autre concernant l’utilisateur ne pourra être collectée, comme le nom de famille, l’adresse ou même des coordonnées bancaires. ERDF garantit à cent pour cent la protection contre le piratage.
Surtout, et c’est là un des grands avantages de “Linky”, il n’y aura plus de techniciens envoyés par le fournisseur en électricité du foyer pour relever le compteur, nous ne serons plus dérangés de façon impromptue, puisque l’objet connecté transmettra à l’avance les informations nécessaires à l’agence de supervision.
On le voit bien, les avantages pour le consommateur sont considérables et risquent de changer à jamais son rapport à l’électricité.
Mais Philippe Monloubou et le directeur de projet “Linky”, Bernard Lassus, ont également évoqué le bouleversement profond provoqué par l’arrivée de cet objet.
L’enjeu pour ERDF est d’installer, avant 2021, 35 millions de compteurs connectés “Linky”, soit la totalité des foyers français. Un défi titanesque que les collaborateurs de la société sont prêts à relever.
Quand nous avons posé la question de savoir si les premiers servis seront, comme toujours, les régions Île-de-France et Côte d’Azur, la réponse de Philippe Monloubou fut tout à fait surprenante.
« Nous ne ferons pas comme d’habitude. Nous avons décidé d’adopter, pour le déploiement de “Linky”, une stratégie entièrement nouvelle que nous avons appelée “tache de léopard”. Il s’agit d’installer sur l’ensemble du territoire et de façon progressive les compteurs “Linky”. Toutes les régions de France et de Navarre profiteront du déploiement de “Linky” dès la première année. L’année suivante, nous commencerons à déployer des compteurs dans les grandes métropoles et, dès la troisième année, tous les départements auront eu un compteur “Linky” sur leur territoire, pour une installation générale d’ici 2021. La première phase de déploiement débutera le 1er décembre 2015 avec 3 millions de compteurs connectés. »
Suite aux déclarations de Bernard Lassus, ce n’est pas moins de 10 000 emplois qui seront créés pour l’installation et pour la réception et l’analyse des données recueillies par les 35 millions de compteurs, ce qui représente une tâche immense. D’ailleurs, des réunions ont eu lieu avec les syndicats d’ERDF afin d’introduire les notions de digital et de numérique au sein des 38 000 collaborateurs car, pour certains d’entre eux, ces concepts peuvent demeurer un peu flous.
De plus, l’excellence de la technologie “Linky” intéresse nombre de pays étrangers désireux de connecter également tous leurs foyers, et il se pourrait bien qu’ERDF participe grandement à l’équilibre de la balance de notre commerce extérieur, qui en a bien besoin, en exportant ses nouveaux compteurs.
Enfin, un détail technique de la plus haute importance, que nous ne vous avons pas encore dévoilé : les compteurs électriques connectés “Linky”, comment ça marche ?
Eh bien, là encore, les ingénieurs d’ERDF ont livré une copie impeccable.
Ce sont les câbles électriques reliés aux compteurs qui seront les vecteurs de communication des données, grâce à une technologie répondant au nom de CPL, soit “courant porteur en ligne”.
Le CPL permettra l’échange de données entre les compteurs connectés et l’agence de supervision chargée de les recueillir.
Il n’y aura aucune onde radio électrique durant les communications, évitant ainsi toute forme d’interception et donc de piratage.
En conclusion, nous dirons qu’ERDF, profitant du salon viennois European Utility Week pour présenter à la presse française le projet “Linky”, nous a démontré que les objets connectés n’étaient plus de simples gadgets, mais une réalité définitivement installée dans notre quotidien, en nous apportant un confort de vie dont nous ne pourrons plus jamais nous passer.
La révolution numérique est en marche, ERDF en est l’un des acteurs.
Laurent Amar