Archive pour la catégorie ‘A la une’
Les DSI français se tournent massivement vers les containers
Le Club Décision DSI publie ses axes de réflexion stratégiques pour 2017
Digitalisation : 47% des DSI français enregistrent des budgets en hausse
Baromètre de la Transformation numérique des entreprises
A l’occasion du Consortium des DSI 2016, le JDN vous propose une sélection d’indicateurs tirés des derniers Baromètres de la Transformation numérique JDN / Club Décision DSI / IT Research.
La start-up du mois: Megacitiz.com/Questions à Armand Pellin
L’équipe dirigeante:
· Maureen Chaffurin, 31 ans, Responsable Communication, BTS Communication Visuelle, 5 ans chez M6 et avant cela multiples expériences Web Agency.
· Carl Prevost, 24 ans, Responsable partenariats, Master 2 Management de la PME, 1 an Chargé de développement amélioration continue chez Nestlé water Sud.
· Jérôme Fath, 30 ans, Responsable Technique, Licence développeur multi-supports, 5 ans développeur Freelance
· Armand Pellin, 31 ans, Gérant et Co-fondateur de www.megacitiz.com (avec les 2 directeurs d’Ulysactive), Master 2 Management des Affaires internationales, 2 ans Responsable Commercial dans une société de E-commerce et 5 ans de responsabilité commerciale en SSII.
Quel est la date de création de la start-up
?
Le site a été créé début 2015 au sein de la société ULYSACTIVE dont le siège social est situé à Suresnes. La plus grande partie de l’équipe et les locaux de Megacitiz sont situés dans le centre de Lyon. La logistique est basée à côté de Villefranche-sur-Saône.
Quel est votre concept ?
Le but est de proposer une boutique spécialisée, dédiée aux objets connectés et accessoires high tech avec un catalogue très complet (300 références aujourd’hui et un objectif à 700 pour la fin de l’année) et la volonté de casser les codes du E-commerce.
Comment ça marche ?
Chez Megacitiz tout est fait pour la tranquillité de nos clients. Notre équipe est à leur disposition du lundi au vendredi, par téléphone, sans surcoût et sans temps d’attente. Le week-end, nous restons joignables via les réseaux sociaux. Les commandes sont expédiées sous 48h et le client peut savoir en permanence où en est sa livraison. Lorsqu’une commande est validée (après multiples vérifications de sécurité), elle est expédiée depuis nos entrepôts de Villefranche sur Saône directement chez le client. Ce circuit court et cette proximité font partie de notre charte fondatrice et perdureront même lorsque Megacitiz aura pris de l’ampleur.
En outre, nous avons créé Megacitiz pour apporter une vision plus raisonnée du E-commerce, surtout sur en ce qui concerne les outils très intrusifs que beaucoup de boutiques utilisent pour relancer ses visiteurs, recueillir des données et les suivre partout. Lors de la création de Megacitiz, nous étions tous excédés par les pratiques de publicité ciblée, les relances incessantes par mail et les cookies indésirables.
Nous avons donc fait le choix de bannir tout mode de communication intrusif. Ainsi lorsqu’un client passe commande sur Megacitiz, il ne reçoit que des mails concernant le traitement de sa commande, jamais de relance. Il n’est jamais suivi par des publicités ciblées et il n’est soumis sur notre site qu’à trois types de cookies qui sont là pour améliorer sa navigation et faire fonctionner certaines parties du site. Nous allons encore plus loin en proposant à nos clients, à partir du moment où ils ont reçu leur commande et que leur délai de rétractation est passé, de supprimer toutes les données personnelles présentes dans notre base de données. (voir notre charte de déontologie : http://blog.megacitiz.com/actu/charte-megacitiz/)
Enfin, nous faisons la part belle aux entreprises françaises avec notre rubrique French Tech qui regroupe actuellement 9 Start Up partenaires et plus de 35 produits issus de l’innovation française. (http://www.megacitiz.com/fr/produits/vitrine/vitrine-frenchtech)
Quelle est la taille et la pertinence du marché ?
Selon GFK, le marché des objets connectés représentait 150 millions d’euros en 2014. Entre 2015 et 2020, deux milliards d’objets connectés devraient être vendus en France (Soit 30 par foyer en moyenne). Le marché est donc en pleine croissance et le lancement de Megacitiz en 2015 nous semble intervenir dans un timing idéal par rapport aux prévisions.
Pourquoi ça marchera?
Car le marché des objets connectés est en pleine croissance et encore loin d’arriver à maturité. En nous spécialisant très tôt et en proposant un large catalogue avec beaucoup d’alternatives, nous sommes susceptibles d’attirer de plus en plus de clients. De plus, nous espérons que toujours plus d’internautes feront le choix de Megacitiz car ils auront trouvé une tranquillité qu’aucun autre site marchand ne peut leur apporter aujourd’hui.
Quels sont vos concurrents et différenciation/atouts:
Nos principaux concurrents sont les grandes enseignes du E-commerce (Amazon, Fnac, Darty, Cdiscount…). Nous nous différencions de ces enseignes car nous sommes très spécialisés et nous maitrisons les produits commercialisés. De plus notre catalogue va s’étoffer avec plus de 700 références prévues d’ici la fin de l’année. Cela permettra à nos visiteurs d’avoir un large choix sans avoir besoin de visiter 10 sites différents. Cette profondeur de catalogue permettra également de trouver des alternatives françaises encore inédites. À terme, l’objectif est de proposer pour chaque produit de « grande marque », un objet connecté équivalent d’une Start up de la French Tech.
Quel est votre business Model ?
Vente d’objets connectés et accessoires High-Tech en privilégiant les circuits courts.
Financement (oseo, scientipole, levée de fonds ou autre) :
En interne par Ulysactive
Quels sont les chiffres Clés et les prévisions de chiffre d’Affaire ?
Depuis le lancement de Megacitiz, la fréquentation et le nombre de commandes progresse d’environ 15% par mois grâce au travail de communication de notre équipe et à la fidélisation de nos clients.
Les prochaines étapes du projet ?
Lancement de Megacitiz en Belgique et au Luxembourg courant juillet 2016. Lancement en Grande Bretagne, Allemagne, Pays Bas, Italie et Espagne progressivement dès début 2017.
Quels sont les besoins de la startup ?
Nous recherchons pour 2017 un stagiaire (avec possibilité CDI) pour le sourcing produits et le développement du catalogue.
Un mot aux investisseurs ?
Nous sommes une équipe dynamique de passionnés proposant un vrai savoir-faire E-commerce et une vision stratégique sur le long terme. Notre objectif est de croître progressivement tout en conservant notre éthique et nos valeurs fondatrices.
Interview de Jean-David Benichou, fondateur de Viadialog
Bonjour Jean-David Benichou, pouvez-vous présenter ViaDialog à nos lecteurs ?
Bonjour, ViaDialog, que j’ai fondé en 2004, est une entreprise spécialisée dans les solutions multicanales de gestion de la relation client. Nous fournissons aux entreprises des passerelles technologiques pour traiter l’ensemble desinteractions qu’elles vont avoir avec leurs clients.
Nos solutions viennent donc en support au dialogue client, que celui-ci se fasse par téléphone, par email, SMS, chat, vidéo ou encore, demain, avec des chatbots…Aujourd’hui c’est le client qui choisit le canal par lequel il souhaite contacter le service client d’une entreprise, au moment qui lui convient le mieux. Pour fournir une expérience client d’exception, les entreprises doivent pouvoir répondre à celui-ci, quel que soit le canal et surtout en minimisant au maximum le temps d’attente.
Les solutions de ViaDialog, hébergées dans le Cloud, permettent justement de traiter l’ensemble des flux d’échange avec les clients tout en s’intégrant avec les systèmes d’informations ou les CRM existants des entreprises. Nous sommes à la fois opérateur télécom, pour la partie de la relation client par téléphone et surtout éditeur de nos solutions, ce qui nous permet de les faire rapidement évoluer pour répondre aux attentes des clients. Ceux-ci sont de plus en plus connectés et leurs exigences en termes de service client sont de plus en plus fortes.
ViaDialog est également présent au Canada, en Israël et au Brésil et équipe environ 300 clients à travers le monde.
Vous êtes le spécialiste du CIM (Customer Interaction Management ) pouvez-vous nous donner un exemple de services que vous proposez ?
Oui, le Customer Interactions Management c’est à dire la gestion des interactions clients décrit bien notre métier.
Les applications sont aussi diverses que les moyens de communication utilisés par les clients pour interagir avec les entreprises sont nombreux.
Pour faire simple, on distingue les services qui ont trait aux communications entrantes – le client contacte l’entreprise – et les services qui ont trait aux communications sortantes – c’est l’entreprise qui contacte clients ouprospects pour leur proposer ses produits ou services.
En communication sortante, ViaDialog propose par exemple un service qui permet de relancer les prospects ayant fait des demandes de devis sur internet. Dans un premier temps, nous nous interfaçons avec les formulaires remplis en ligne par les prospects et nous vérifions pour chaque demande si elle n’a pas déjà été traitée par le service client, s’il n’y a pas de doublons et nous établissons son degré de priorité. Puis nous programmons automatiquement un rappel pour que la personne ayant fait la demande de devis par le formulaire soit rappelée par le service client. Le téléconseiller n’a pas d’action à faire : les appels sont passés automatiquement et lui sont transmis uniquement si le prospect décroche. Plus de lignes occupées ni de répondeurs donc un rappel rapide pour le client et un gain de temps pour le téléconseiller.
Au-delà de nos services actuels, nous avons à cœur de travailler sur les interactions clients de demain qui intègreront des portions d’intelligence artificielle. Plus concrètement, cela veut dire qu’une partie du dialogue client sera automatisé : le client interagira avec un robot pour des questions ou requêtes simples. Le téléconseiller prendra le relais si nécessaire mais dans un deuxième temps. Les objets connectés auront également un rôle important à jouer dans la transformation de la relation client.
Justement, comment les objets connectés interagiront-ils avec la relation client de demain ?
Le secteur de la relation client ne va pas tarder à être transformé en profondeur par les objets connectés. C’est d’ailleurs déjà le cas avec des objets comme le bouton Darty. Installé chez les clients, il les relie en une pression à l’assistance téléphonique de Darty pour un dépannage à distance ou des questions sur les appareils achetés chez Darty mais aussi ailleurs. Au moment de l’appel, le téléconseiller dispose de toutes les informations sur le client qui a pressé le bouton et lui répond de manière personnalisée.
A travers ce bouton, la relation client prend une forme concrète, celle d’un objet connecté qu’on peut avoir sous la main à tout moment chez soi. Amazon de son côté utilise sa connaissance des achats clients pour proposer l’objet Amazon Dash. Depuis la cuisine, celui-ci permet de scanner les produits alimentaires qui arrivent sur leur fin ou de les commander vocalement. La liste s’affiche sur le compte Amazon Fresh des clients qui n’ont plus qu’à valider la livraison de la commande. C’est un bon exemple d’assistance poussée aux clients, de résolution d’un point de friction du parcours client.
Le DSI doit-il s’impliquer dans les choix techniques du directeur de la relation client ?
Dialogues clients via internet (email, chat, réseaux sociaux…), objets connectés, réalité virtuelle ou augmentée…le digital va continuer à être au cœur de l’évolution de la relation client.
Aujourd’hui, les interactions clients se font en de multiples points de contact digitalisés et la connaissance client implique une gestion sans faille des données. Tout cela repose sur des systèmes d’information complexes – en interne ou externalisés dans le Cloud pour plus d’agilité – systèmes qui sont traditionnellement le domaine d’expertise du DSI.
Mais la vraie question est celle-ci : comment la technologie peut-elle faire progresser au mieux l’expérience client ? Et ensuite seulement se pose la question de la meilleure organisation au sein d’une entreprise pour arriver à ce résultat.
Face à l’intelligence et aux exigences des consommateurs connectés, la création d’une expérience client positive repose selon moi sur l’effort coopératif de tous les départements d’une entreprise.
Enfin, quel objet connecté a le plus de potentiel selon vous pour ces prochaines années ?
Les objets connectés vont transformer plusieurs secteurs d’activité. On pense notamment à la domotique, à la santé ou au sport. C’est la catégorie des wearables, ces objets connectés de l’habillement aujourd’hui encore en cours de développement, qui me paraît avoir le plus de potentiel. Ils deviendront probablement des outils indispensables pour surveiller ou améliorer la santé de leurs utilisateurs (mesure des signes vitaux, régulation de la température…).
Et ils joueront certainement aussi un rôle dans le développement de la réalité virtuelle en rendant l’expérience sensorielle encore plus immersive.
Le Club Décision DSI organise son Consortium des DSI le 15 juin
De plus en plus de DSI français attirés par le Big Data
Comment les entreprises françaises basculent vers le SaaS ?
Interview de Monel Mancel, fondateur de SN3D
Bonjour Monsieur Mancel, pourriez-vous vous présenter et nous présenter la société SN3D ?
J’ai 33 ans et je suis le fondateur-dirigeant d’SN3D.
Développeur de formation, je me suis vite dirigé vers l’entrepreneuriat en créant en 2005 une première start up dans le e-commerce.
Cette expérience fondatrice a éveillé ma passion pour le business développement. SN3D, qui regroupe plusieurs associés, est donc ma deuxième création d’entreprise.
Notre mission est d’innover dans le secteur de l’objet de communication.
Pour cela nous associons des technologies digitales (impression 3D, BLE- Bluetooth Low Energy, NFC-Near Field Communication, embedded solutions-solutions embarquées) pour proposer une réponse globale flexible.
Depuis 2013, SN3D consacre la majeure partie de son budget à la R&D pour proposer des solutions innovantes par anticipation.
Nous adaptons nos solutions à la réalité du marché au fur et à mesure des projets et des demandes. Nous tenons à ce que nos produits et services répondent à de réels besoins.
Ces adaptations, entre créativité et technologie, nécessitent beaucoup d’agilité pour rester fidèles à notre ambition : devenir le pionnier de l’évolution des usages et de la création de valeur par l’objet de communication.
Êtes-vous réellement la première société à proposer des objets promotionnels connectés ?
SN3D est une somme d’expertises qui permettent aux entreprises d’axer leur communication autour de l’objet phygital (combinaison de physique et digital).
En ce point, nous sommes les premiers à proposer une solution globale et sur mesure pour la connexion des objets de communication.
Notre objectif est de permettre à l’entreprise de produire SON objet connecté pour ses propres événements.
L’offre « on demand » composée d’une solution SaaS et de briques logiciel évolutives et personnalisables permet cela. Nous ne vendons pas un “objet solution” mais proposons aux entreprises (annonceurs, agences) une solution pour faire le leur, à la demande.
Proposerez-vous des objets suffisamment accessibles pour les néophytes ?
D’une certaine manière oui, car finalement nous ne faisons que répondre aux besoins engendrés par la digitalisation globale. Cependant nous avons conscience que les néophytes ne sont pas toujours en mesure d’exploiter tout le potentiel des technologies digitales, par manque de connaissances dans le domaine.
Par exemple, les intérêts économiques et le potentiel de l’impression 3D sont encore sous estimés ou méconnus, donc il y a du travail.
Nous sommes heureux de participer à l’évangélisation et prenons plaisir à échanger pour imaginer de nouvelles applications.
Notre but final est d’apporter notre vision et notre expertise sur des projets de digitalisation.
Pourriez-vous nous donner des exemples concrets d’objets que vous avez proposés à vos clients ?
Les premiers projets connectés sur lesquels nous avons travaillé concernent des lancements de produits. Nous avons notamment collaboré avec New Balance et EPSON pour la réalisation de séries de 50 et 100 miniatures connectées via une technologie BLE, qui avait pour objectif de prolonger l’expérience « post event ».
Actuellement, nous travaillons sur une nouvelle série d’objets disposant d’un système embarqué qui interagit avec les réseaux sociaux, dont les pièces seront livrées en mai.
Nous travaillons également sur un parcours client enrichi mélangeant les technologies NFC et BLE avec un système de gamification, pour optimiser l’engagement.
Ces projets seront prochainement visibles sur notre site…
Quel est l’objet connecté le plus sophistiqué de votre catalogue ?
Chez nous la notion de catalogue n’existe pas vraiment, puisque nous faisons du sur mesure à 99%.
Notre offre centrale est notre solution SaaS M3DConnect, elle permet à tous de réaliser un objet connecté « on demand » pour sa communication, sans frais de développement. Les objets qui en découlent sont multiples : trophées, objets décoratifs, porte-clés, totems, objets fonctionnels…
L’internet des objets est-il en train de se démocratiser ?
Le tout connecté est en marche et les choses vont en s’accélérant. L’IOT s’immisce dans notre quotidien pour simplifier les usages et créer de la valeur.
Nous le ressentons également dans le cadre de la communication des marques : beaucoup nous sollicitent pour des projets connectés.
Participant à de nombreux événements en tant que fournisseur auprès de grandes marques, nous constatons que le maitre mot est l’innovation.
J’ai d’ailleurs récemment participé à un événement connecté dont le cadeau était… un tracker d’activité !
Votre mot de la fin ?
La révolution IOT est en marche et va toucher tous les secteurs d’activité !
Interview de Xavier Legrand, concepteur du dispositif “Smoking-Stopper”
Bonjour Monsieur Legrand, pourriez-vous vous présenter à mes lecteurs et nous présenter la société REGULSMOKE,?
Bonjour, je suis le fondateur et concepteur du dispositif Smoking-Stopper sur lequel nous travaillons maintenant depuis plus de 2 ans. J’ai initialement recherché un produit me permettant de réguler ma propre consommation de cigarette et ne trouvant rien sur le marché, j’ai décidé alors de le créer. Notre but est de combattre le fléau qu’est le tabagisme, première cause de décès évitable dans le monde en apportant une solution de sevrage tabagique innovante mais qui s’appuie également sur les méthodes existantes qui ont fait leur preuve pour combattre les addictions au tabac.
Notre start-up REGULSMOKE, qui produit Smoking-Stopper, est française et le siège social se trouve à Levallois-Perret (92). Nous avons bénéficié d’un certain nombre d’aides, notamment financières, de la part de la BPI, de French Tech et de Scientipole Croissance.
Vous lancez un objet connecté tout à fait particulier, il s’agit d’une cigarette, comment cela fonctionne-t-il ?
Pas tout à fait, en fait Smoking-Stopper est composé de 3 parties :
– Un étui connecté ou l’on insère un paquet de cigarettes de taille standard, l’étui restant alors en position fermée.
– Une application téléchargeable sur l’Apple store ou sur Google play et qui pilote les ouvertures quotidiennes de l’étui, via Bluetooth, selon des critères spécifiques à chaque fumeur et sur la base d’un algorithme réalisé par des tabacologues qui ont permis d’élaborer les différents programmes de sevrage.
Nous dénombrons 62 profils de fumeurs différents et en fonction du profil, de la motivation et de la confiance en soi, un programme progressif de réduction est proposé au fumeur qui ainsi abaisse progressivement sa consommation journalière, à son rythme.
L’utilisateur planifie le nombre journalier de cigarette de son programme soit en indiquant un temps minimum entre deux ouvertures de l’étui, soit en indiquant directement ses horaires d’ouvertures en fonction de ses préférences.
– Une interface on-line qui permet de faire le lien entre l’utilisateur et un professionnel de santé de son choix; tabacologue, médecin ou thérapeute. Ces derniers peuvent alors, pour la première fois, visualiser vraiment comment fume le fumeur et ainsi encore mieux adapter l’aide qu’ils apportent.
L’aide d’un spécialiste en plus de la prise de substituts nicotiniques est primordiale car elle augmente fortement les chances du fumeur d’arrêter durablement, on passe ainsi de moins de 10% à environ 40/45% de réussite.
Avez-vous développé cet objet avec l’aide de médecins spécialistes du tabagisme ?
Absolument. Je me suis vite rendu compte que combattre le tabagisme ne s’improvisait pas et que l’aide de spécialistes tabacologues était indispensable pour donner toutes les chances aux utilisateurs d’arriver à en finir avec leur tabagisme.
J’ai donc rencontré différents organismes français sur le sujet, et notamment l’Office Français de Prévention du Tabagisme, qui a tout de suite considéré que Smoking-Stopper représentait l’objet transitionnel manquant aux outils existants et a pris en charge les développements scientifiques contenus dans le dispositif.
Avez-vous eu des premiers retours d’utilisateurs fumeurs ?
Non, pas encore. Le produit va être terminé courant mai. Nous sommes actuellement en phase de prototypage final. Les études de marché et sondages que nous avons faits réaliser sur des populations de 1000 fumeurs, démontrent une vraie attente de la part des fumeurs, notamment ceux qui ont déjà essayé d’arrêter et ont échoué. Il faut savoir que le nombre de tentatives d’arrêt moyen est de 4,5 tentatives avant l’arrêt final.
Lors de notre présence au dernier CES de Las Vegas en janvier dernier, nous avons ressenti un fort engouement de nombreux distributeurs étrangers avec qui nous sommes actuellement en négociations. Le dispositif Smoking-Stopper a donc vocation à être commercialisé en France mais également à l’international, et ce à court terme.
Quels autres informations sont transmises par l’objet au smartphone de l’utilisateur ?
Outre le fait de pouvoir visualiser le temps restant jusqu’à la prochaine ouverture et le nombre de cigarette fumées par rapport à son objectif, le fumeur accède à toutes ses statistiques selon différentes périodes et selon plusieurs critères. Il peut également déclarer une cigarette prise à une autre personne ou encore prélever si besoin urgent, une cigarette non prévue dans son programme de sevrage (par exemple s’il éprouve un besoin de fumer suite à une forte
contrariété ou stress afin de ne pas « craquer » et courir au tabac le plus proche). Enfin il visualise les économies réalisées depuis le début de son programme et les minutes de vie gagnées. Un suivi sous forme de messages d’encouragement est également planifié.
Quand pensez-vous lancer cet objet officiellement ?
Les préventes ont commencé, le lancement avec livraison est prévu pour cet été.
Votre mot de la fin pour nos lecteurs ?
Arrêter de fumer définitivement est très souvent extrêmement difficile. Nous avons voulu avec Smoking-Stopper apporter une solution réellement novatrice et la plus complète possible pour venir en aide aux fumeurs. Nous défendons une vraie cause de santé publique au travers de cela !
Nous sommes actuellement en train de rechercher des fonds auprès d’investisseurs particuliers dans le cadre de la loi de défiscalisation TEPA, qui conscients de la gravité des enjeux, vont nous permettre d’accélérer notre croissance, notamment à l’étranger.
Interview de Dominique Brogi, Présidente de Meetphone
Bonjour Madame Brogi, pourriez-vous vous présenter à mes lecteurs qui ne vous connaissent pas encore ?
Bonjour !
Je suis Dominique Brogi, Présidente de Meetphone.
Je suis une entrepreneure multiculturelle bénéficiant d’une expertise de management d’entreprises et de projets à
l’International sur les marchés Nord-américains, Européens et Pacifique Sud.
J’ambitionne de révolutionner les modes de communication professionnels pour les rendre plus accessibles donc plus efficaces, et mieux ciblés donc bien moins intrusif, tout en privilégiant de tisser, renforcer un lien de proximité, donc … plus humains.
Pourriez-vous nous parler de la start-up que vous présidez, la société Meetphone ?
Meetphone est un éditeur d’applications mobiles de communication. Ce sont des solutions professionnelles qui permettent à l’émetteur d’amener à son public, donc l’utilisateur, des réponses pragmatiques à des besoins identifiés dans son domaine d’activité ; tout en boostant sa visibilité et ses actions. C’est aussi un outil puissant pour tisser et/ou renforcer du lien de proximité.
Ces applications mobiles sont toutes déclinables sur Smartphones et tablettes (IOS et Android). Chaque application est dotée de modules qui permettent soit un accès direct et qualifié à de l’information, tel que l’actualité, l’agenda,
l’annuaire, les informations pratiques, les lieux d’intérêts que vous allez pouvoir identifier tout de suite grâce à une carte dynamique et qui répond à une recherche par un filtre avancé. Soit à un échange où l’utilisateur peut répondre à des consultations / questions, ou encore remonter de l’information.
Aujourd’hui, nous commercialisons quatre applications : FabVille, qui s’adresse aux collectivités territoriales, FabGroup, à l’attention des associations, FabCorp, pour les entreprises et FabCare, à destination des communautés de patients et d’aidants.
Après avoir amené une solution de communication pour les citoyens avec notre application FabVille dédiée aux collectivités territoriales, nous nous lançons désormais sur le marché de la sécurité citoyenne connectée avec une innovation majeure qui s’adresse aux forces de sécurité et tout autre corps de métier exposé à des scènes de violences
urbaines: Touch’alertes.
Votre solution fait-elle rentrer de plein pied “l’internet des objets” dans la sécurité et l’aide du citoyen ?
C’est tout à fait ça ! Touch’Alertes est composé d’un boîtier qui est relié à une application que nous avons développée.
Le boîtier se glisse dans le gilet pare-balles ou autre vêtement. Il permet aux agents isolés de prévenir via une pression ou deux à peine, d’un besoin immédiat de renfort ou d’assistance médicale en cas d’urgence. L’application propose deux fonctionnalités : « Homme à terre » et « Envoi renfort ». Le message d’alerte est ensuite transmis à la centrale et aux personnes concernées pour leur permettre de régir plus rapidement.
Avez-vous déjà eu des retours d’utilisateurs de votre solution ?
Comme nous venons tout juste d’en faire le lancement, nous n’avons pas eu de retours pour le moment, si ce n’est la
réaction des professionnels de ce secteur de l’équipement des forces de sécurité de vouloir le distribuer en raison de
son usage pertinent. Et je suis bien sûr moins même convaincue que cette innovation trouvera rapidement son public.
Pensez-vous collaborer avec les services de l’état comme la police, la gendarmerie ou police secours ?
Oui bien sûr car Touch’Alertes s’adresse à tous les corps de métier exposés aux situations d’urgence (Police, Samu,
Pompiers, etc.)
Quelles seront les prochaines innovations de Meetphone ?
Nous allons bien sûr continuer à développer nos applications phares avec de nouvelles villes, entreprises et
associations afin de nous renforcer sur ce segment.
Nous poursuivons notre engagement dans le domaine de la sécurité citoyenne en lançant très prochainement un nouvel objet connecté pour chacun d’entre nous pour se protéger ou répondre aux agressions. RDV au salon MEDPI stand C36 Hall Ravel qui se tiendra du 17 au 20 mai à Monaco !
Votre mot de la fin ?
Ne jamais sortir sans son Shérif ! Explication au MEDPI !