Archive pour la catégorie ‘A la une’
Le DSI : l’un des principaux sponsors de la transformation digitale en France
Une balise compacte et robuste qui envoie la position GPS
RASSURER SES PROCHES ET PARTAGER SES AVENTURES EN LIVE
Les fans de Trail, Running, Randonnée, Vélo, Ski… ont besoin d’être suivis en temps réel lors de leur sorties longues. Les Smartphones ont une autonomie insuffisante et les « trackers » satellites sont très onéreux. CAPTURS® apporte une solution aux amateurs de sports outdoor en proposant un SUIVI LIVE très grande autonomie à un coût très abordable.
SIGFOX, LA PUISSANCE AU CŒUR DE CAPTURS CAPTURS® s’appuie sur le réseau SIGFOX qui couvre tout le
territoire français et 9 pays d’Europe. La technologie UltraNarrow-Band utilisée en fait un système quasi impossible à brouiller ou à saturer. SIGFOX est considéré comme un Google
en puissance et se déploie rapidement dans le monde entier.
AUTONOME ET TOUJOURS CONNECTE
CAPTURS® est une balise compacte et robuste qui envoie la position GPS de son
porteur en temps réel sur le web, sans accès internet, sans carte SIM, sans
téléphone et presque sans électricité. La position est disponible en live sur PC/Mac,
tablette et application mobile. Les algorithmes innovants de CAPTURS® optimisent
l’envoi des données de trajectoire et garantissent une autonomie extrême.
DEVELOPPE PAR ET POUR LES SPORTIFS
Parce que nos prototypes valent mieux que mille mots, nous
lançons des tests participatifs auprès de la communauté
outdoor pour faire évoluer notre produit grâce aux retours
d’expérience des testeurs. C’est le seul tracker temps réel
développé spécifiquement pour les activités extérieures, comme
le montrent ses fonctions exclusives :
– Suivi d’activités, traces, altitudes…
– Alertes de sorties de zones et de détresse
– Messages « Live » sur mail, SMS…
– Partage sur les réseaux sociaux dédiés
Plus d’infos sur : www capturs.com
les-objets-connectes.fr vous présente le Forum IOT Planet de Grenoble.
Bonjour, pourriez-vous vous présenter et nous présenter le Forum IOT Planet ?
IoT Planet est une initiative lancée par la société IoT Planet Universal composée de 3 associés: Alain Astier, Maria Gaillard et Anne-Marie Dutron. Trois personnes issues de l’industrie de l’électronique avec une grande expérience du domaine sur les plans business, Techniques ainsi que dans l’organisation d’évènements et conférences internationales. IoT Planet 2015 s’adresse aux professionnels de l’IOT sur 2 jours du 4 au 5 Novembre avec un format et une présentation originale puis qu’organisée par écosystèmes application comme la santé, les transports, l’industrie etc… Cette approche doit permettre à des industriels de secteurs adjacents de se côtoyer et d’anticiper les transformations de leurs business avec les objets connectés.
Quel type d’exposants spécialisés dans les objets connectés y trouverons-nous ?
Vous trouverez des start-ups dans une zone d’exposition réservée puisque Grenoble et l’Europe sont extrêmement riches et créatifs dans le domaine de l’IoT. Seront présents des professionnels des capteurs, des solutions de communications sans fils, de traitement des données, de sécurisation des données, des applications et nouveaux produits connectés.
Y aura-il des conférences dédiées à des marques ou aux nouvelles tendances des objets connectés ?
Le programme du forum inclut une conférence organisée en sept sessions: une session d’introduction pour décrire les réseaux de transport des données ainsi que de leur sécurisation. Ensuite les sessions se réfèrrent à un écosystème IoT specifique: l’énergie, le transport, l’industrie , les « wearables », la santé, et la maison intelligente. Avec une telle structure de conférence et en partageant les différentes expériences de chaque écosystème , les participants pourront mieux comprendre les différences et contraintes liées aux applications impliquant des choix technologiques différents.
Dans quelle mesure la mairie de Grenoble est intervenue pour vous aider à créer ce salon ?
Nous avons le soutien de la Ville de Grenoble et de la Métropole Grenoble-Alpes, ainsi que de l’ensemble des Institutions Publiques et Économiques de la Région Grenobloise, chacun nous supportant dans la préparation de nos Événements ; nous établissons aussi des contacts avec la Région Rhône-Alpes-Auvergne et la Commission Européenne.
Sera-t-il renouvelé chaque année ?
Nous avons une feuille de route. Ce forum IoT Planet 2015 n’est que le début d’une série d’évènements IoT Planet, celui de 2016 sera un salon original de plusieurs jours avec plusieurs évènements concommittants dépassant le cadre d’une seule conférence.
Votre mot de la fin ?
La connexion des objets est une révolution. Des changements majeurs vont s’opérer dans les différents secteurs industriels qui aujourd’hui sont organisés en Silos. De nouveaux acteurs du monde du digital et de la Data seront présents dans des secteurs jusque là inexplorés. L’organisation des compétences dans les entreprises va beaucoup changer, de nouveaux talents permettront d’améliorer la compétitivité des entreprises de l’IoT. L’objet physique devient un objet virtuel des lors qu’il est connecté, et les données lié à l’objet ou a son utilisation vont déplacer la valeur perçue par l’utilisateur. Mais au final c’est l’humain, l’individu , qui décidera ou pas de partager ses données et d’adopter ces nouveaux produits et services. Cela nous promet la découverte et la construction d’une nouvelle planète. !
Propos recueillis par Laurent Amar
En quoi le Design est-il un levier de croissance dans l’univers des objets connectés?
Thomas de Lussac fondateur et designer de l’agence Thomas de Lussac Design Lab, spécialisée dans les objets connectés.
Le design est un levier de croissance très puissant dans l’Univers des objets connectés.
Il est difficile d’imaginer aujourd’hui un lancement de produit sans design dans un univers si concurrentiel ou il faut donner toutes les chances au produit.
Car il ne s’agit pas ici d’un simple coup de crayon fait par un designer esseulé, mais d’une réflexion créative qui implique toute l’entreprise (production, marketing, vente…), une agence de design ou un département design performant, et la communauté des consommateurs existante ou visée ! Lire la suite de cette entrée »
Ticatag lance sa campagne de financement pour TiFiz, son tracker GPS ultra basse consommation !
Ticatag, spécialiste des technologies de géolocalisation, lance aujourd’hui sa campagne de financement sur Gwenneg https://www.gwenneg.bzh/fr/tifiz pour soutenir le lancement commercial du premier produit mobile grande consommation sur le réseau SIGFOX™ : TiFiz, un tracker sous la forme d’un petit boitier muni d’une puce GPS qui localise à tout moment l’objet ou la personne qui le porte.
Cette campagne de financement participatif sur la plateforme bretonne Gwenneg doit permettre à Ticatag de lancer TiFiz en Novembre 2015. CEO de Ticatag, Yann Mac Garry, commente : « Le soutien massif de la communauté à cette campagne, sera pour nous une source de financement indispensable pour concrétiser la sortie de TiFiz, premier produit Mobile grand public au monde à reposer sur le réseau des objets connectés SIGFOX™. En cas de réussite, nous envisageons de surfer sur cette vague pour aller présenter TiFiz en Janvier prochain au CES de Las Vegas. TiFiz a déjà été récompensé par une nomination dans la catégorie Nouvel Usage du Prix de l’Innovation au salon MedPi 2015 à Monaco». La campagne de financement débute ce mercredi 2 septembre et s’achèvera le 31 octobre, avec un objectif minimum à atteindre de 10 000 euros. Alors si vous avez envi d’investir dans un objet connecté révolutionnaire, surtout, n’hésitez pas.
Interview de Karine Daniel, responsable du Laress
Bonjour, pourriez-vous vous présenter et nous présenter la 1ère journée dédiée à l’agriculture connectée ?
Bonjour, je suis Karine Daniel, directrice de recherches en Économie et responsable du LARESS, le Laboratoire de Recherches en Sciences Sociales de l’École Supérieure d’Agriculture (ESA) à Angers.
La journée du 16 octobre a vocation à rassembler des chercheurs, des acteurs de l’agriculture, du numérique afin de traiter les questions relatives aux enjeux économiques et sociaux du développement de la numérisation des activités agricoles.
La connexion des agriculteurs entre eux à travers le développement des outils numériques et la multiplication des objets connectés est susceptible de modifier les comportements des agriculteurs. Les réseaux “numériques” peuvent bousculer les réseaux traditionnels de la sphère professionnelle agricole. Le développement des objets connectés permet de capter la grande variabilité du vivant (sol, plantes, animaux) et de créer des données massives qui pourront être mobilisées pour rationaliser les processus de production : maitriser les couts de production et limiter l’impact environnemental de l’activité agricole, ce sont des enjeux majeurs.
Comment pensez-vous attirer les nouveaux agriculteurs sur le terrain du “tout connecté” ?
En tant que scientifique, ce n’est pas mon objectif ! Tout d’abord, en tant qu’économiste, la question de l’impact du développement de ces outils est centrale. Si cela joue positivement sur la compétitivité des exploitations, ces outils se développeront. Ensuite au plan sociologique ce qui nous intéresse c’est de savoir comment ces outils pourront être mobilisés par les opérateurs du conseil agricole, qui sont nombreux, et si de nouveaux acteurs vont entrer dans ce domaine du conseil.
Sur les visuels du salon, on peut voir beaucoup de jeunes, pensez-vous que les objets connectés “agricoles” attireront surtout les nouvelles générations ?
Les analyses conduites en règle générale sur les processus d’adoption des innovations en agriculture montrent que les jeunes sont plus enclins à les adopter rapidement que leurs ainés (même si il existe évidemment des exceptions), c’est aussi les cas pour les outils numériques. A l’ESA, nous formons des jeunes et nous devons évidemment les former à ces enjeux, et ce sont eux, à ce titre, qui posent sur les visuels de l’événement.
Quel type d’objets seront montrés lors du salon ?
Il y aura bien des objets connectés mais leur démonstration et leur aspect technologique ne seront pas au cœur de la journée. La manifestation s’organise principalement autour de 3 tables rondes, i) les agriculteurs en régime numérique, ii) les enjeux de la collecte et de l’utilisation des données massives agricoles iii) les enjeux de la mobilisation des big data pour le conseil.
Au-delà de ces tables rondes nous aurons deux ateliers techniques organisés par Vegepolys et We Network ainsi que 5 « Agri-Pitch » durant lesquels nous présenterons des start-up innovantes des grandes filières agricoles.
Combien de visiteurs espérez-vous ?
C’est toujours difficile de faire des prévisions sur une première édition, mais l’amphi compte 400 places, selon la formule consacrée “inscriptions dans la limite des places disponibles” ! … https://www.weezevent.com/1ers-rendez-vous-de-l-agriculture-connectee https://www.weezevent.com/1ers-rendez-vous-de-l-agriculture-connectee
En cas de succès, cette journée est-elle amenée à devenir récurrente ?
Nous souhaitons inscrire cette démarche dans le temps. Nous y travaillerons avec les partenaires de l’événement et de la Chaire “Mutations Agricoles” .
Votre mot de la fin pour nos lecteurs ?
Les mondes de l’agriculture et du numérique ont un intérêt mutuel à se rencontrer. Les enjeux de compétitivité des filières agricoles sont majeurs et le développement des outils numériques sont un des leviers de cette compétitivité future. Pour les acteurs du numérique, l’agriculture est un secteur où le potentiel d’innovation et de développement sont importants.
Les 1ers RDV de l’agriculture connectée sont un opportunité pour analyser ces phénomènes et permettre à ces deux mondes de se rencontrer, venez nombreux !
Plus d’infos et inscriptions sur : http://www.agriconnect-esa.com
Premier rendez-vous de l’agriculture connectée.
Cette première rencontre organisée à l’ESA – École Supérieure d’Agriculture d’Angers par la Chaire Mutations Agricoles a pour objectif de dresser un état des lieux des réflexions et des expériences en cours sur la connexion de l’agriculture et des agriculteurs ainsi que sur les mutations professionnelles qu’elle engendre.
Avec la volonté de dépasser l’aspect technologique, son approche sociologique permettra d’identifier les enjeux et de tracer les perspectives de partenariats à entreprendre dans ce champ en construction.
À partir d’une réflexion introductive, trois tables rondes composées de scientifiques et professionnels rythmeront cette journée, complétées par des “Agri-Pitch”, temps de rencontres entre start-up, étudiants, enseignants et professionnels, autour de différentes filières agricoles et projets innovants. Enfin deux ateliers, plus techniques, seront réalisés et animés par nos partenaire Végépolys et We Network.
Interview de Erwan Colin, co-fondateur des montres connectées SHAMMANE
Bonjour Monsieur Colin, pourriez-vous vous présenter à mes lecteurs qui ne vous connaissent pas encore ?
Co-fondateur et COO de SHAMMANE, j’ai créé SHAMMANE avec deux autres associés : Arnaud, Hacene. Tous les trois ingénieurs mais venant d’horizons différents, nous partageons une même passion pour le design, l’intelligence de la technologie et l’émotion du voyage. L’aventure a commencé lorsque nous étions tous les trois expatriés à Pékin : après avoir tissé une amitié profonde, au fil des discussions a émergé l’idée de créer une marque de beaux objets connectés.
En Asie, de tels objets sont utilisés quotidiennement et parfaitement intégrés au paysage urbain, nous nous sommes interrogés sur leur quasi absence en Europe et avons fait le constat que bien plus que l’usage, c’est le style de ces objets qui ne répond pas aux attentes occidentales. La montre connectée, rencontre par excellence du bijou et de la technologie, n’est pas un smartphone ni un ordinateur : sa dimension émotionnelle est beaucoup plus forte, elle se porte à même la peau, doit s’adapter à nos modes de vie et à nos garde-robes. Et, naturellement, le concept de SHAMMANE est né : une montre intelligente pure, élégante et actuelle, qui ne se révèle connectée que lorsqu’on le souhaite.
Pourquoi avoir choisi de créer une montre connectée au design si particulier ?
Notre stratégie première est de nous différencier dans un contexte fortement concurrentiel en proposant une montre aux courbes pures et élégantes. Le manque de « jolies » montres connectées a été l’élément déclencheur de la création de cette société.
Le design de la montre reflète notre volonté de soigner les détails (cornes, passant, bracelets, barrette…) pour qu’elle dégage une certaine dualité (dans les jeux de matières, de couleurs) et qu’elle serve de pont entre l’univers physique (peau, charnel, l’objet) et l’immatériel. Puisant son inspiration aux racines du chamanisme, la montre SHAMMANE invite à une quête d’essentiel et de spiritualité dans les rituels quotidiens qui nous lient à notre vie virtuelle.
Allez-vous dépendre de la campagne de financement participatif pour mener à bien votre projet ?
Notre campagne de financement participatif occupe une place majeure dans notre stratégie de développement, sans être un tout. Il s’agit à nos yeux d’une opération efficace nous permettant d’aller à la rencontre de notre marché et de nos clients De manière générale se lancer dans un crowdfunding permet à une société de passer au révélateur son produit, sa marque, son message…
Cette étape peut être assimilée à une sérieuse preuve de concept et amorcer notre développement grâce à la confiance accumulée et aux fonds récoltés.
Pourrons-nous passer des appels depuis cette montre ?
Non. La montre connectée SHAMMANE est dessinée comme un bel objet, un bijou. Nous nous efforçons avant tout à la rendre originale, belle, agréable à porter. Ses fonctionnalités ne seront évidemment pas oubliées, mais resteront simples pour une prise en main immédiate (réception des notifications, des alertes, SMS, emails, notification des appels…).
Nous préférons la rendre élégante et qu’elle procure de l’émotion plutôt que de proposer une multitude de fonctionnalités ou d’innovations technologiques que nous trouvons, aujourd’hui, parfois difficiles à justifier.
Quel sera son prix public ?
Autour de 249€ pendant notre campagne de financement participative et 350€ en prix public.
Votre mot de la fin pour nos lecteurs ?
Nous sommes sincèrement persuadés qu’en remettant la beauté et l’émotion au cœur de nos produits nous pourrons rendre la montre connectée plus attirante, plus intéressante, et plus populaire.
Je vous donne rendez-vous sur notre site Internet www.shammane.com pour suivre l’évolution de notre projet et vous inscrire sur notre newsletter : des contenus et des promotions exclusives vous y attendent.
Propos recueillis par Laurent Amar
Interview de Peggy Hennebois, responsable chez Cordon Electronics
Bonjour Peggy Hennebois, pourriez-vous-vous présenter ?
L’entreprise Cordon Electronics a été créé en 1989 à Dinan (22) par Serge CORDON, Cordon Electronics est spécialisé dans la maintenance, la réparation et la rénovation industrielle de produits électroniques. Autour de ce cœur de métier, le groupe a développé une gamme de services et propose aujourd’hui à ses clients une gestion globale d’activité couvrant les domaines suivants : supply chain, centres d’appels techniques, solutions web (e-boutiques, sites web dédiés), formation, animation et prestations techniques en point de vente, activités seconde vie (rachat, recyclage, reconditionnement de produits), ingénierie.
La forte croissance enregistrée ces dernières années a permis à Cordon Electronics de se hisser parmi les 5 premières entreprises européennes de son secteur, en particulier dans le domaine des décodeurs, des box ADSL et des terminaux résidentiels. En France, Cordon Electronics est considéré comme le leader dans la maintenance des terminaux de télécommunication.
Poursuivant sa croissance et sa diversification, Cordon Electronics a plus récemment développé son métier dans la production et l’intégration de sous-ensembles électroniques pour des clients tiers ainsi que dans les activités réseaux grâce à différentes acquisitions.
Je suis en charge de la Relation Clients et du Développement Commercial de nos centres d’appels (Bordeaux & Dinan).
Quelles sont les demandes le plus courantes en support et hotline de produits ?
Nous avons des demandes pour effectuer du support en boutiques pour les opérateurs. Les demandes sont principalement basées sur de l’accompagnement de service (transfert de données) du dépannage technique et de la formation auprès des vendeurs.
Concernant les produits les demandes s’articulent autour du dépannage technique et des interventions à domicile pour des produits mobiles, tablettes, box et TV.
Notre objectif en tant que prestataire technique est de réduire le coût SAV de nos clients en proposant du dépannage en ligne.
Est-ce que les constructeurs d’objets connectés, souvent des start-up peuvent avoir un support téléphonique ? n’est-ce pas trop couteux ?
Non ce n’est pas trop couteux, car nous proposons des tarifs en fonction de la demande & du besoin de chacun de nos clients. Il n’y a pas de petits clients.
Nous sommes sollicités par des start-up car notre service est réactif et polyvalent. De plus, pour des entreprises qui démarrent notre service permet de pérenniser l’image de marque de l’entreprise.
Comment voyez-vous l’avenir des objets connectes ?
Le business de demain (rires).
Unifier l’Internet des objets
Si Google s’affiche comme le leader des objets connectés et de la maison intelligente, le géant n’a pas encore réussi à s’imposer comme tel, notamment dans le cadre de la conception d’un service d’unification de l’internet des objets. Il est vrai que le système d’exploitation mobile Android Wear se focalise surtout sur les objets « wearables » ou « mettables », comme les montres connectées, bracelets connectés ou t-shirt connecté. En attendant une quelconque forme de système d’exploitation commun à tous les objets connectés, wearables ou appartenant à la domotique, IFTTT (IF This Then That) propose un système destiné à établir des connexions entre tous les objets connectés.
Comment ça marche ?
Le système IFTTT consiste à créer des connexions dénommées « recettes » entre les objets, sur le format « si ceci se passe, alors fais cela ». Ainsi, par exemple, si la station météo connectée prévoit de fortes pluies pour le lendemain, il peut lui être ordonné d’envoyer un SMS à son utilisateur, afin que ce dernier puisse se préparer pour un mauvais temps. Actuellement, lesdites connexions concernent surtout l’internet des objets et la maison connectée. Les utilisateurs peuvent ainsi utiliser tous les objets qui les entourent pour améliorer leur confort et leur sécurité. Un point important pour l’IFTTT est le fait que les connexions créées sont publiques, et que chaque utilisateur, tout comme le fabricant, peut créer une connexion qui s’adapte le plus à ses besoins. En 2014, plus de 15 millions de recettes étaient déjà utilisées quotidiennement. Il y a quelques mois, IFTTT fut rebaptisé « IF », sans doute plus facile à prononcer, et a proposé de nouvelles solutions pour créer et utiliser des widgets, notamment avec les raccourcis Do Button, Do Camera et Do Note.
Interview de Claire Bourdin, Chargée de recrutement et des partenariats écoles chez Parrot.
Pourriez-vous vous présenter à nos lecteurs qui ne vous connaissent pas encore (la société, vos missions…) ?
Parrot est une société de 900 personnes dont environ 400 ingénieurs qui conçoivent et développent des objets connectés innovants autour des smartphones. Depuis 2010, nous nous sommes lancés dans la belle aventure du drone qui ne cesse de se développer. Dans notre équipe développement RH, nous sommes en charge du recrutement et développons la marque employeur. Je suis en charge des relations avec les écoles et cherche régulièrement de nouvelles façons de communiquer et de nous faire connaître des étudiants.
Pourquoi avoir décidé de créer les Parrot Awards ?
Il y a 3 ans, nous avons redéfini notre marque employeur. Nous avons compris que nous devions accentuer notre communication auprès des écoles. L’idée était de trouver une solution innovante qui serait en phase avec l’image de Parrot. Le challenge était de réussir à attirer les étudiants qui sont très sollicités par les entreprises. C’est ainsi qu’est née l’idée de récompenser l’innovation des étudiants dans le cadre de leurs projets pédagogiques.
Pour l’instant, les écoles partenaires du projet sont Télécom ParisTech, l’ECE, l’ESIEE, Polytechnique et Centrale Paris. Très soutenus par les responsables pédagogiques des étudiants, nous avons pu permettre à ces derniers de présenter devant un jury Parrot le projet que telle ou telle équipe aura mené à terme sur l’année scolaire. De plus, le premier prix est vraiment appréciable : un voyage à Las Vegas pour le CES de l’année suivante pour l’équipe gagnante!
Sur quel critères avez-vous décidé de faire gagner telle ou telle start-up ?
Les critères de sélection des projets sont : l’innovation, la complexité technique du projet, le management du projet et, enfin, la possibilité de monter une startup.
Que deviendront les projets d’objet connecté ayant remporté un Parrot Awards ?
Avec ce concours, nous récompensons l’innovation ! Ensuite, chaque équipe est libre de tenter ou non l’aventure startup. Évidemment, il est possible pour chacune de demander à Parrot des conseils pour la suite. Le CES est aussi l’occasion pour eux de développer leur réseau.
Renouvellerez-vous l’évènement tous les ans ?
Notre souhait est de reconduire le Parrot Awards tous les ans en l’améliorant à chaque fois.
Les drones Parrot sont-ils par définitions des objets connectés ?
Oui je pense, des objets connecté volants!
Votre mot de la fin ?
Nous avons de nombreuses idées pour l’année prochaine. J’espère que les étudiants s’inscriront nombreux à nouveau. Vivement le lancement de la 3ème édition des Parrot Awards!
Laurent Amar