Bonjour Carine Coulm, pourriez-vous vous présentez à mes lecteurs qui ne vous connaissent pas encore ?
Bonjour Laurent, je suis la co-fondatrice d’emiota. J’ai une formation de bio-ingénieur (Belgique). J’ai débuté ma carrière dans une entreprise de cosmétiques. J’ai ensuite emménagé à Paris où j’ai eu différents postes en SSII (développeuse, consultante, commerciale…) avant de comprendre que l’entrepreneuriat était ma voie.
J’ai toujours été passionnée par le bien-être, la nutrition et la technologie; passions que j’ai pu fusionner dans mon activité chez emiota.
A quel moment avez-vous décidé de créer la société Emiota ?
En juillet 2012, j’ai pris la décision de quitter un poste de directrice commerciale pour reprendre un mastère en entrepreneuriat à l’Essec, avec en objectif de fin d’année de créer emiota. A ce moment-là, je ne savais pas encore très bien ce que serait emiota. Mon associé, Bertrand Duplat, et moi avions juste la volonté de mêler technologie et bien-être.
Pourriez-vous nous présenter le produit que vous développez actuellement, la ceinture connectée ?
Belty est une ceinture intelligente qui s’adapte à son porteur pendant la journée (par exemple, si on s’assied, la ceinture se réajuste légèrement pour optimiser le confort de son porteur). Elle permet également de lui donner un feedback sur son état physique pour l’aider à gérer son énergie dans la journée.
Pourquoi avoir créé un tel objet ?
La technologie permet d’augmenter nos objets du quotidien. La ceinture nous a paru un bon candidat dans la thématique “bien-être”, car le ventre est un endroit stratégique pour la santé. Notre objectif est de revoir l’expérience ceinture, et non pas d’arriver avec un objet en plus à faire adopter.
La société Emiota aura-t-elle de nouveaux projets une fois que la ceinture connectée sera au point ?
Les idées ne manquent pas! Mais je ne peux pas en dire plus pour le moment 😉
Que pensez-vous à l’heure actuelle du marché de l’Internet des objets, son succès est-il au rendez-vous ?
Les études toutes récentes qui essayent de quantifier ce marché y incluent les ordinateurs et les portables…C’est un peu une catégorie fourre-tout. Il n’y a qu’à voir le rayon “objets connectés” de certaines enseignes nationales pour que le terme fourre-tout prenne tout son sens! Cela contribue à une image “gadget” de ces nouveaux objets dans notre pays. Aux US, ce marché est pris beaucoup plus au sérieux…Mais je pense que nous sommes dans une phase transitoire et que le modèle de distribution est en train de s’inventer.
Pour finir, quel serait votre mot de la fin ?
Et bien, merci Laurent pour cette interview. Nous serons présents au CES de Las Vegas en janvier, je pense que nous aurons l’occasion d’en rediscuter.
Propos recueillis par Laurent Amar